Les frais de recouvrement en Europe qui paie

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Les frais de recouvrement en Europe qui paie

En Allemagne les frais de recouvrement à la charge des débiteurs privés ou professionnels sont fixés par la loi. La liste des frais de recouvrement est détaillée par le législateur celui-ci allant jusqu’à chiffrer les montants pouvant être réclamés pour une simple lettre de relance.

C’est une différence majeure entre la France et l’Allemagne, la France allant jusqu’à interdire de réclamer des frais de recouvrement aux particuliers.

Le ministère fédéral allemand de la Justice et de la Protection des consommateurs souhaite réduire de 50 % les frais de recouvrement mis à la charge des débiteurs avec un nouveau projet de « loi visant à améliorer la protection des consommateurs en matière de frais de recouvrement ». Les professionnels allemands sont « vent debout « contre cette réforme, leurs arguments étant présentés ci-dessous. Cette réduction des frais de recouvrement affecterait non seulement les agences de recouvrement de créances et les avocats, mais également les créanciers confrontés à des coûts plus élevés. Ce serait selon les professionnels du recouvrement un renversement du principe pollueur-payeur.  En règle générale, deux à six mois s’écoulent entre la réception et la fermeture d’un dossier. Et dans les cas où un procès devient inévitable, le traitement du dossier va prendre de trois à six ans L’objectif reste toujours de recouvrer la créance à l’amiable. À cet égard, même avant la première lettre de rappel, de nombreuses étapes de test, des comparaisons de données et des vérifications de la solvabilité sont effectuées. Sur cette base, une stratégie de recouvrement individualisée de la dette par rapport à la situation du débiteur est déterminée. Ainsi les professionnels du recouvrement peuvent décider, à travers quelle communication, à quelle fréquence et avec quel objectif, gérer ce dossier.

Le projet allemand stipule que les consommateurs ne seront obligés de payer les frais de recouvrement d’un prestataire de services de recouvrement ou d’un avocat que s’ils en ont été informés à temps. Le projet voudrait imposer l’information du débiteur par une action incontestable et prouvée des risques financiers qu’il encoure s’il ne paie pas ses factures. La baisse des frais de recouvrement exigibles entrainerait un changement profond dans la rentabilité des services de recouvrement allemands.   Pour les professionnels allemands du recouvrement deux possibilités s’ouvrent à eux : soit les fournisseurs de services de recouvrement réduisent la portée de leurs activités en les adaptant à leurs perspectives de revenus. Soit les créanciers assument une partie des coûts du service de recouvrement.

Pour les allemands il s’agit d’un renversement du principe pollueur-payeur. Parce que ce n’est pas le créancier qui s’est mal conduit, mais le débiteur, et celui-ci, devrait payer pour son mauvais comportement. Les allemands demandent également à différencier les débiteurs privés et les débiteurs commerciaux. Les retards de paiement dans les entreprises doivent être aussi faibles que possible. Pour atteindre cet objectif, le système juridique allemand devrait selon eux infliger des conséquences juridiques graves aux entreprises débitrices qui ne respectent pas leurs engagements. De manière générale les professionnels du recouvrement allemands demandent que l’on s’éloigne de la forfaitarisation des frais de recouvrement pour la remplacer par une gradation de ces frais liée à la difficulté d’encaissement.

 

Le problème des frais de recouvrement des factures impayées est un sujet brulant dans tous les pays développés. Très souvent les particuliers sont protégés et pour les entreprises la relation commerciale que l’on cherche à maintenir est un véritable frein aux pratiques rigoureuses en matière de frais de recouvrement. La prévention est un des premiers leviers à utiliser pour tout d’abord tout mettre en œuvre pour que les retards de paiement soient réduits à la portion congrue.

Le développement du numérique et des nouveaux moyens de paiement va certainement changer la donne en réduisant sensiblement les impayés. Cependant il est incontestable qu’il faut sanctionner « au portefeuille » les mauvais coucheurs et les retardataires professionnels qui usent et abusent du crédit fournisseur.

Enfin il appartient au législateur de mettre en place des systèmes et procédures judicaires simples et peu couteuses pour permettre de sanctionner les comportements de mauvaise foi. Il est absolument anormal que dans de très nombreux cas aucune procédure n’est engagée car les frais à engager sont disproportionnés par rapport à la créance impayée. Les professionnels de la mauvaise foi en sont parfaitement informés.

Georges Vonfelt GEVO

Les informations secrètes d’une société de recouvrement

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Les informations secrètes d’une société de recouvrement sont des outils de tout premier ordre pour apprécier et analyser la solvabilité d’une entreprise. Pour preuve l’exemple d’une entreprise importante de plus de 20.000.000 € de chiffre d’affaires dont les comptes sont supervisés et validés par un commissaire aux comptes, et qui jouit d’une bonne note de crédit auprès des agences de notation. Cette entreprise a déposé le bilan du jour au lendemain. Comment les agences de notation validant la solvabilité de l’entreprise ont-elles pu se tromper à ce point ? Pourquoi le commissaire aux comptes n’a-t-il pas été alerté ?

En réalité cette entreprise faisait appel a de très nombreux sous-traitants étrangers et ne payait pas leurs factures changeant de fournisseur a de multiples reprises, les fournisseurs étrangers impayés hésitants à agir vu la relative modicité de leurs créances.

Les dossiers de factures impayées à l’encontre de cette entreprise se sont accumulés auprès d’une société de recouvrement spécialisée dans les créances internationales. Cette dernière a immédiatement soupçonné de graves difficultés quand il est devenu impossible de joindre qui que ce soit au service comptable. Des petits acomptes étaient versés de manière irrégulière. Une injonction de payer pour une somme modique s’est vu opposer une contestation par l’avocat de l’entreprise sans l’indication d’un quelconque motif. Il ne fallait pas être un analyste financier de haut-vol pour comprendre que cette entreprise était en fait en cessation de paiements. Une action judicaire pour quelques milliers d’euros a provoqué le dépôt de Bilan.

Un autre exemple de secret bien caché est le suivant. La filiale d’un groupe important prend contact avec une société de recouvrement. Elle souhaite lui confier le recouvrement de l’ensemble de son poste client à 6 chiffres. Comme il s’agit d’une entreprise spécialisée dans les services B to B le poste client constitue le principal voir le seul actif de cette entreprise. Il s’avère au cours des process initiés par la société de recouvrement que l’essentiel de ces créances étaient contestées, que les contestations étaient sérieuses et la position de l’entreprise créancière juridiquement fragile. En fait le seul objectif du créancier était de défendre le poste client vis-à-vis de son commissaire aux comptes en agissant avec une société de recouvrement pour éviter une dépréciation massive de cet actif.

Les sociétés de recouvrement tellement décriées et vilipendées auraient un rôle à jouer dans la prévention des difficultés des entreprises en ayant par exemple un droit d’information strictement confidentiel des organes de contrôle pour prévenir avant qu’il ne soit trop tard pour guérir.

Recouvrement commercial et faillite d’entreprise

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Recouvrement commercial et faillite d’entreprise sont parfois liés. Quand un dossier arrive dans un cabinet de recouvrement, quand le montant de la créance en recouvrement est élevé et si la situation du débiteur est fragile les actions de recouvrement conduisent parfois à la faillite de l’entreprise débitrice. On peut donc se poser la question de la pertinence de l’action de la société de recouvrement. En réalité ce ne sont pas les actions de recouvrement qui ont conduit à la faillite de l’entreprise celle-ci était très certainement déjà en état de cessation de paiement. Les procédures de recouvrement ne sont que les gouttes d’eau qui font déborder le vase.

Les procédures de faillite sont la plupart du temps longues et sans issue, le créancier dit chirographaire (celui qui ne bénéficie d’aucune sureté) n’ayant que fort peu de chance de récupérer ce qui lui est du.

Faut-il dans ces cas renoncer aux actions de recouvrement ? La réponse est clairement non car seul celui qui agit garde une chance de se faire payer ses factures. Un des conseils usuels de prévention était de dire aux fournisseurs de se renseigner sur la solvabilité de leurs clients et de garder leur limite de crédit sous surveillance. Cette règle de bon sens se heurte aujourd’hui à des nouvelles difficultés. En effet le secret des affaires dans un monde en pleine transparence devient de plus en plus opaque. En France par exemple il est maintenant possible pour les petites et moyennes entreprises de rendre leurs bilans confidentiels alors qu’il y a quelques années ceci était considéré comme un délit susceptible de poursuites par le ministère public. Il n’est plus rare de voir des entreprises bien cotées par les sociétés de renseignement basculer du jour au lendemain dans une situation de faillite.

Un des remèdes aux pertes liées aux faillites d’entreprise est d’adapter la limite de crédit à la taille du client. Il est fréquent de voir arriver au recouvrement des dossiers importants qui concernent de toutes petites entreprises. Quand une société est en difficultés elle se précipitera dans les bras d’un fournisseur prêt à lui faire crédit. Le commercial sera enthousiaste à l’idée de développer son chiffre d’affaires et tout le monde va tomber dans le piège du crédit fournisseur. Ce sont les entreprises exportatrices qui s’implantent dans un nouveau pays qui ont le plus de chances de tomber dans ce genre de piège. Les pertes et difficultés de recouvrement sont en fait liées à la politique de résultat à court terme qui pénalisent les exportateurs qui n’ont pas prévu un développement modéré et soutenu par un budget conséquent.

 

Dans le secret d’une société de recouvrement et de ses méthodes.

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Dans le secret d’une société de recouvrement et de ses méthodes. Les termes de vautours, de requins, méthodes maffieuses et autres «  nom d’oiseaux «  sont souvent évoqués quand il s’agit de décrire une société de recouvrement. Qu’en est-il réellement ? Les sociétés de recouvrement s’enrichissent-elles sur le dos des gens en pratiquant des méthodes peu orthodoxes ou les sociétés de recouvrement font elle seulement leur Job ? Camille V. appelle exaspérée la société de recouvrement qui lui réclame 27.90 € pour une facture de radiologie impayée. Elle a déjà signalé plusieurs fois au cabinet médical que le paiement avait été effectué. Son interlocuteur Didier O. reste calme.il vérifie sur son écran et informe Camille V. qu’il lui suffit d’envoyer la preuve du virement pour que la lettre de mise en demeure devienne sans objet. Camille V. à déjà raccroché et prononce encore un juron bien senti avant de couper la communication. Celui qui recherche de la reconnaissance et de la considération pour son métier ferait mieux de ne pas travailler dans une société de recouvrement. L’image de marque de cette branche d’activité est désastreuse et celui qui réceptionne un courrier de mise en demeure dans sa boite aux lettres fait exploser sa tension artérielle. On recherche attitude positive ! Didier O. travaille depuis 15 ans comme chargé de recouvrement sédentaire il n’a rien d’un hooligan d’une brute épaisse, il est souriant et sportif d’apparence. Pour être embauché il a dû répondre aux critères suivants : calme, capacité de convaincre et vision positive de la vie. Un des secrets d’un recouvrement réussi est de réceptionner le dossier très tôt ce qui augmente considérablement les chances d’obtenir le paiement sans avoir à exposer des frais importants. Cette transmission par les entreprises de créances récentes fait que beaucoup de retards de paiement sont uniquement dus à des négligences ou à des absences par exemple pour congé. Un débiteur qui reçoit un courrier d’une entreprise de recouvrement est immédiatement sur la défensive. Selon un sondage 65 % des destinataires de ce type de courrier d’une société de recouvrement estiment que la somme réclamée n’est pas due. Les fournisseurs d’abonnements téléphoniques, les fournisseurs d’énergie ou les sociétés de crédit à la consommation recourent massivement aux services des sociétés de recouvrement. Il est faux de croire que les sociétés de recouvrement ne font qu’envoyer des lettres types pour lesquelles elles perçoivent des honoraires disproportionnés. Particulièrement pour les créances commerciales la société de recouvrement va devoir convaincre celui qui doit de l’argent de trouver un accord amiable avec son fournisseur voir parfois une remise partielle de la dette .Personne n’a intérêt à intenter une procédure judicaire comme le dit l’adage populaire un mauvais accord vaut mieux qu’un bon procès. Les encaisseurs musclés et menaçant ne sont pas le propre des sociétés de recouvrement sérieuses. Il est de l’intérêt de la société de recouvrement de régler le dossier au plus vite et avec le moins de désagréments possibles pour ceux qui doivent de l’argent. Il est par contre anormal qu’en France le particulier de mauvaise foi ne supporte aucun frais et que pour les créances de faible montant (particulier ou professionnel) il n’existe pas de moyen pour en obtenir le paiement sans avoir à supporter des coûts considérables. Dans les pays nordiques la situation est différente et des frais importants sont dus même pour des dettes de faible montant. Il existe dans certains pays étrangers (Allemagne) des moyens de pression à même d’obliger au paiement de ces frais. Il existe par contre une personne satisfaite ce sera le client de la société de recouvrement qui va récupérer son dû.

GEVO RECOUVREMENT DE CREANNCES

 

Le recouvrement des chèques impayés.

Le recouvrement des chèques impayés reste un sujet d’actualité en France.
Les Français signent 70 % des chèques émis en Europe.
Auprès d’un artisan, il est souvent le seul mode de paiement accepté, avec les espèces, en raison de sa gratuité : il génère des coûts pour les banques (estimés à 2,5 milliards d’euros par an) et les commerces, coûts de traitement, d’acheminement et de fraude.
A l’heure de la banque en ligne, du paiement sans contact et des services bancaires sur mobile, le chèque, inventé par les banquiers anglais au XVIIIe siècle et introduit en France en 1865, fait de la résistance. C’est une particularité : les Français détiennent le record d’émissions de chèques en Europe. Près de 7 chèques sur 10 émis dans l’UE viennent de France (69,4%), les Britanniques (17,3% du volume) et les Italiens (6,4%) sont loin derrière… Le montant moyen d’un chèque en France est de 507 euros, L’usage du chèque baisse lentement en France, en moyenne deux fois moins vite que dans d’autres pays : il a reculé de 7% en volume et de 3% en valeur en 2015. Les Français ont ainsi signé 2,3 milliards de chèques en 2015. Le chèque représente encore de l’ordre de 11,3% des paiements en volumes, le plus fort taux de toute l’UE derrière Malte à 21,6%, devant Chypre (8,1%) et l’Italie (3,9%), En valeur, la place du chèque est encore plus importante : ces milliards de chèques représentent un montant cumulé de 1.173 milliards d’euros, soit 2,4 fois plus que le total des paiements par carte bancaire (472 milliards d’euros).Le droit cambiaire facilite le recouvrement des chèques impayés. En effet s’il revient impayé après une deuxième présentation le chèque pourra très rapidement être considéré comme un titre exécutoire et permettra des mesures de saisie. Le chèque falsifiable facilement en trafiquant un chiffre ou en imitant une signature, serait-il devenu le moyen de paiement le moins sûr ? Les fraudes auraient augmenté de 9% en un an pour un montant total de 24 millions d’euros. En conséquence, des commerçants affichent maintenant très souvent qu’ils refusent le paiement par chèque. Montant moyen des fraudes sur chèques: 8 100 €. Si les escrocs utilisent de plus en plus les chèques, ils trafiquent en revanche de moins en moins les cartes bancaires. Moins 9,5% de fraude cette année, soit 38 millions d’euros. A l’inverse des moyens de paiement électroniques, le chèque fait l’objet d’une fraude en progression constante, selon l’Observatoire de la sécurité des moyens de paiements. Le chèque représente 40 % du montant global de la fraude aux paiements en 2017. Le recouvrement des chèques impayés en cas de fraude est compliqué voire impossible. Le recouvrement des chèques impayés en Allemagne, le recouvrement des chèques impayés au Pays Bas n’existe pas ces pays ne connaissant plus l’usage de ces moyens de paiement.

Le recouvrement de créances par GEVO.

Le recouvrement de créances par GEVO. Le mot recouvrement de créances a une connotation négative alors qu’il s’agit de prestataires de services qui sont au service de votre trésorerie. Souvent dans l’imaginaire populaire ces entreprises sont considérées comme ayant des pouvoirs extraordinaires pour faire payer les factures en retard. La filmographie présente des « gros brais » qui ne reculent devant aucune violence pour arriver à leur fin c’est-à-dire soustraire de l’argent au débiteur. Enfin des intérêts de retard supérieurs à la créance sont réclamés au débiteur sous la menace de terribles sévices.
La réalité est toute autre. Le recouvrement de créances est un métier règlementé pas toujours facile et qui nécessite beaucoup de rigueur dans les procédures et un très grand sens de la psychologie. Il faut convaincre celui qui doit de l’argent qu’il y va de son intérêt de trouver un accord à l’amiable. Personne ni le créancier, ni la société de recouvrement, ni le débiteur n’a intérêt à diligenter une procédure judiciaire.
Pourquoi faire appel au recouvrement de créances par GEVO ? Tour simplement parce que nous sommes des professionnels et nous nous occupons d’encaisser les impayés toute l’année. De ce fait nous avons acquis une expertise et un savoir-faire que nos entreprises clientes ne possèdent pas.
Le recouvrement de créances par GEVO concerne essentiellement des factures impayées entre professionnels. Les outils et procédures disponibles pour le recouvrement entre professionnels sont efficaces, rapides et pas trop couteux. L’entreprise face à des impayés s’insurge bien souvent quant aux frais et honoraires qu’elle doit exposer pour se faire payer. Il faut tenir compte que les entreprises de recouvrement ont également des objectifs financiers à atteindre et que malheureusement car ils sont envoyés trop tard ou parce que le débiteur est insolvable un grand nombre de dossiers sont traités gratuitement sans rémunération d’aucune sorte.
Le recouvrement de créances par GEVO a comme spécialité l’encaissement des impayés à l’étranger. Grâce à nos implantations dans les plus grands pays européens nous sommes à même de vous assister pour le recouvrement en Italie, Pour le recouvrement en Allemagne, pour le recouvrement en Suisse, pour le recouvrement en Angleterre, pour le recouvrement en Hollande, pour le recouvrement au Portugal et bien d ‘autres pays.
Le recouvrement de créances par GEVO c’est mettre toutes les chances de votre côté pour éviter de passer une provision dans vos comptes suite à un impayé. Pour votre Bilan il sera toujours plus positif de payer une facture d’honoraire de succès que de passer une somme importante en pertes et profits.
Le recouvrement de créances par GEVO des professionnels au service de votre trésorerie.

Le recouvrement de créances impayées à l’étranger.

Le recouvrement de créances impayées à l’étranger est un parcours semés de difficultés et d’obstacles pour l’entreprise exportatrice. Il existe de nombreux dispositifs de garantie et d’assurance pour les clients qui se situent hors des frontières. Bien souvent ils ne sont pas adaptés à la réalité des affaires en matière de coût ou de réactivité. Le monde des affaires nécessite une décision rapide faute de perdre la commande. Développer son activité commerciale dans un pays étranger est complexe et fastidieux, et nécessite bien souvent de lourds investissements.
Quand une commande est enregistrée l’entreprise va souvent y donner suite même si le paiement n’est pas entouré des garanties suffisantes. La direction commerciale et la direction financière seront d’accord pour aller de l’avant car pour l’une elle voit par cette occasion une manière d’atteindre ses objectifs et pour l’autre une maniéré de couvrir les investissements à l’exportation.
Les financiers vont chercher à couvrir le risque en recherchant des informations financières qu’ils auront du mal à valider. Comment appréhender la forme juridique du client qui ne correspond pas à celles qui sont connues dans le pays d’origine. Comment appréhender la qualité de l’information fournie car là encore chaque pays a des règles particulières pour ce qui concerne les informations financières publiées ou non au registre du Commerce.
Les particularités d’un recouvrement de créances impayées à l’étranger ne seront pas abordées lors de la prise de décision quant à l’acceptation de la commande.
Puis de temps en temps le problème du paiement va se poser. Le client ne répond pas aux relances, il évoque des litiges de qualité du produit ou de livraison non conforme. Que faire pour le recouvrement de créances impayées à l’étranger ? Les choix sont multiples : intervention de l’avocat de l’entreprise qui fera appel à son correspondant local s’il en a un, visite domiciliaire par le commercial, intervention téléphonique du service comptable qui bien souvent se heurtera à la barrière de la langue et aux comportements spécifiques au pays de destination de la marchandise.
Le recouvrement de créances impayées à l’étranger sera efficace s’il est confié à un professionnel local. Attendre, donner des délais supplémentaires au client défaillant ne sont pas des attitudes à adopter.
En matière de recouvrement de créances impayées à l’étranger le temps est le plus grand ennemi. Chaque jour qui passe sans enregistrer le paiement augmente de manière exponentielle que le recouvrement de créances impayées à l’étranger soit un fiasco. L’intervention du professionnel de recouvrement a bien sur un coût mais il sera sans commune mesure avec le fait de passer en perte l’intégralité de la facture impayée.
Georges Vonfelt

LES ENTREPRISES SANS LES CABINETS DE RECOUVREMENT

Que feraient les entreprises sans les cabinets de recouvrementSlide-4
La fédération allemande des métiers du recouvrement s’est posé la question.
L’Allemagne dont l’économie est florissante, les budgets publics largement excédentaires, ou règne le plein emploi et ou les délais de paiement sont plus courts et plus respectés qu’en France ne peut se passer des services des entreprises du recouvrement.
Quelques chiffres sont explicites
Plus de 500.000 entreprises allemandes font appel à un spécialiste du recouvrement
Et ce sont par an plus de 19 millions de retards de paiement qui leur sont confiés.
En Allemagne comme en France les spécialistes du recouvrement privilégient l’approche amiable et une grande majorité des dossiers qui nous sont confiés se règlent en dehors de toute procédure judiciaire.
Si les sociétés de recouvrement n’existaient pas ce serait une avalanche de dossiers qui viendraient encombrer nos Tribunaux qui sont déjà largement congestionnés.
En chiffre ce sont 5 Milliards d’euros par an qui sont restitués aux entreprises par les sociétés de recouvrement. Sans cette somme colossale les entreprises seraient dans l’obligation d’augmenter leurs prix punissant par là même ceux qui paient leurs factures en temps et en heure.

Georges Vonfelt
GEVO Recouvrement de Créances

Les frais de saisie sur compte bancaire.

Les frais de saisie sur compte bancaire facturés par les banques à leurs clients atteignent des montants considérables parfois supérieurs à la dette elle-même. En moyenne en 2017 les frais facturés par les banques pour une dette de 120 € s’élèvent à 103€.
Dans certaines banques ce sont 145 € qui sont facturés pour une dette de 120 €.
Si l’on rajoute les frais mis en compte par les huissiers on aboutit à une situation ubuesque. Les petites gens, les gens modestes finissent par entrer dans une spirale d’endettement par les frais qui sont mis à leur charge pour une facture impayée de faible montant.
La loi de finance a prévu de contraindre les banques à plus de modération.
Une disposition de la loi de finance a prévue de cantonner les frais que peuvent facturer les banques à 10 % des sommes dues, une mesure pleine de bon sens.
Georges Vonfelt
www.gevo.fr

Retards de paiement des fournisseurs de nouvelles sanctions.

Des retards de paiement de leurs fournisseurs ayant été constatés chez certaines grandes entreprises celles-ci viennent de faire l’objet de sanctions de la part de la Direction de la Concurrence. Ces sanctions sont constitués par des amendes qui peuvent aller jusqu’à 375.000 €.
Les entreprises concernées sont entre autres Canal + International, Sephora filiale de LVMH, Technip et Walt Disney. Des noms prestigieux qui démontrent que l’administration française fait son travail.
De nouvelles règles vont être édictées en matière de délais de paiement dans le cadre de la Loi Pacte (Plan d’Action pour la croissance et la transformation des entreprises) qui est annoncée pour le Printemps 2018.
Georges Vonfelt
www.gevo.fr