La Grande-Bretagne est un pionnier des paiements sans numéraire

La Grande-Bretagne est un pionnier des paiements sans numéraire
La Grande-Bretagne est le leader des paiements sans numéraire, et la pandémie du Covid 19 en accélère le développement. Alors que les associations de défense des consommateurs avertissent que l’accès à l’argent liquide devient de plus en plus difficile, de toutes nouvelles options voient le jour.
En mai 2020 la boulangerie du coin, le fromager et le glacier à quelques pas, et une pizzeria qui propose des plats à emporter – tout le monde fait la même chose, ils n’acceptent que les paiements par cartes de crédit.
Les grandes sociétés commerciales n’ont pas réagi différemment. La chaîne de magasins de bricolage B&Q n’accepte depuis quelques semaines que les cartes de crédit dans ses presque 300 magasins. Les supermarchés tels que Tesco et Sainsbury’s encouragent tous les clients à payer avec des cartes de crédit.
La Grande-Bretagne est depuis longtemps considérée comme l’un des pionniers en Europe des transactions sans numéraire. Alors que 60% de toutes les transactions étaient encore payées en espèces en 2008, la proportion est tombée à 28% en dix ans. Par comparaison à cette époque, les trois quarts de toutes les transactions en Allemagne étaient encore réglées en espèces.

La crise du coronavirus a encore accéléré de manière significative la tendance à une moindre utilisation de l’argent liquide dans le pays. Selon Link, l’opérateur du réseau ATM du pays, les retraits aux distributeurs au cours des trois premières semaines du confinement qui a commencé le 23 mars étaient de 60% inférieurs à ceux de l’année précédente.
Bien que la demande de billets ait légèrement augmenté depuis la mi-avril, elle est toujours inférieure de 50% à celle d’il y a un an.

Ce n’est pas seulement le commerce de détail qui réagit rapidement à l’évolution des habitudes de paiement. Les banques et les fournisseurs de guichets automatiques privés ne sont pas différents. La diminution du réseau de distributeurs de billets a encore une fois progressé. Link comptait 60 594 machines début janvier. Trois mois plus tard, leur nombre est de 53 195, soit une baisse de 12%.
Les groupes de protection des consommateurs avertissent que l’accès aux espèces devient de plus en plus difficile, même si ce moyen de paiement est particulièrement important en période de crise. Selon Which, une organisation de protection des consommateurs à l’échelle nationale, 51 % de ceux qui dépendent de l’aide sociale pour des raisons de santé utilisent ces jours-ci des espèces pour payer leurs achats.
Environ 1,3 million d’adultes au Royaume-Uni n’ont pas de compte bancaire, a déclaré la Financial Conduct Authority en 2019. Environ un cinquième de la population a encore besoin de numéraire, de nombreuses personnes âgées en font partie, mais aussi des personnes à faible revenu. Tant qu’une infrastructure appropriée n’a pas été créée pour les personnes touchées, la société ne doit pas devenir sans argent liquide, prévient cette association.
Lorsque le budget a été publié en mars, le ministre des Finances, Rishi Sunak, a annoncé que le gouvernement garantirait légalement l’accès à l’argent liquide aussi longtemps que cela serait nécessaire. Cependant, il n’y a toujours pas de concept concret.
Un autre aspect d’un monde sans numéraire a occupé les experts ces dernières semaines : la possibilité de développer l’utilisation des taux d’intérêt négatifs à tous les niveaux pour les épargnants privés et pour les entreprises.
Dans un monde sans espèces, les banques centrales peuvent baisser les taux d’intérêt aussi bas qu’elles le souhaitent pour stimuler la consommation. Mais dans les rues commerçantes britanniques, la fin de l’argent n’est pas encore une certitude.

 

Le client roi mythe ou réalité à l’heure de la mondialisation.

Les entrerpises et leurs clients

la dictature du client roi

La dictature du client roi mythe ou réalité à l’heure de la mondialisation.

« Le client est roi ». Tout le monde connaît cet adage ! Sa renommée le précède, au point qu’il s’apparente à une règle d’or pour toute bonne entreprise. Cette simple phrase résume l’implication qu’il faudrait avoir pour fidéliser les consommateurs.

Si on se place du point de vue de l’utilisateur cet adage « le client est roi » souffre de nombreuses carences plus particulièrement quand le marché est dominé par quelques fournisseurs qui se trouvent en situation de quasi-monopole. Qui ne s’est pas retrouvé dans une situation ubuesque quand il faut essayer d’expliquer son problème à un opérateur de télécommunications, une régie de fourniture d’eau domestique ou tout autre entreprise qui emploie des milliers de salariés et dont les règles sont dictées par le « reporting » et la chasse aux coûts des contrôleurs de gestion.

Est-ce que le client est roi quand après avoir renouvelé plusieurs fois son appel à un standard numérique qui nous indique d’une voix de synthèse que le temps d’attente est supérieur à 10 minutes et qu’il faut songer à renouveler son appel, puis qui nous oblige à composer différents chiffres sur le clavier de notre téléphone et qu’ après d’interminables attentes au son d’un musique entêtante qui passe en boucle on arrive sur le poste d’un opérateur qui bien souvent est à l’autre bout du monde et on est au bout de 5 minutes de conversation face à la réponse suivante « je n’ai pas pu résoudre votre problème mais je n’ai pas le droit de rester plus longtemps en ligne avec vous. » Cela se passe de commentaires. A croire que pour ces grandes entreprises le client n’est plus le roi mais est une simple variable d’ajustement dans le compte d’exploitation.

En revanche et malgré leur gigantisme il semble que les GAFA soient beaucoup mieux organisés pour mettre le client roi au centre de leurs préoccupations.

A l’autre bout de l’échelle le petit artisan et la petite entreprise sont soumis à la dictature de leurs clients rois car elles n’ont pas d’organisation administrative qui leur permettrait de mettre de l’objectivité dans leur approche du client.

Pour les entreprises de taille moyenne la notion de client roi peut -être une dictature aux conséquences insoupçonnées. Depuis de nombreuses années les chefs d’entreprise ont pris l’habitude de donner la préséance au commercial accordant moins d’importance à l’administratif, le contrôle de gestion et la rentabilité. Il serait également pertinent de parler de la dictature du chiffre d’affaires. L’ensemble de la chaîne de décision (banque, dirigeant, actionnaires) a en priorité les yeux rivés sur le chiffre d’affaires et sur le résultat. Peu d’organisations de taille moyenne et surtout dans les services export vont analyser la différence entre le client roi et le chiffre d’affaires rentable.

Quand on s’occupe de gestion du risque client, quand on est crédit manager on voit tous les jours les abus du système du client roi. Tel client paie depuis toujours avec plus de 6 mois de retard ses factures. Cependant il paie toujours. Ce client continuera à user et abuser du système le client est roi. Il ne sera pas bloqué, ses marchandises lui seront livrées. Personne ne prendra le temps d’analyser les coûts générés par ce type de comportement car ils ne sont pas toujours apparents. Par exemple le temps homme nécessaire pour faire le suivi de ces clients à problème, les conséquences sur la trésorerie des reports incessants, le coûts annexes tels que le financement de la TVA pendant 6 mois au lieu de 30 jours etc.

Il faut bien sur mettre le client au centre de son projet mais celui qui est rentable et le spécialiste des abus en tous genres n’est certainement pas rentable.

La dictature du client roi rejoint celle du court terme. Dans le monde des affaires le temps est un élément rare. Beaucoup d’entrepreneurs seraient étonnés de voir avec quelle rapidité un peu plus de rigueur dans la gestion des clients améliorerait le compte d’exploitation.

Il n’est pas possible de laisser les comptables et les financiers décider seuls du sort des clients. Il faut un véritable crédit-manager qui va arbitrer entre les intérêts du commercial et ceux de l’administratif.

Mais il faut que ce crédit manager ait un véritable pouvoir de décision afin que le client roi qui est un concept à entretenir ne se transforme pas en dictature.

 

Dans le secret d’une société de recouvrement et de ses méthodes

Dans le secret d’une société de recouvrement et de ses méthodes. Les termes de vautours, de requins, méthodes maffieuses et autres « nom d’oiseaux « sont souvent évoqués quand il s’agit de décrire une société de recouvrement. Qu’en est-il réellement ? Les sociétés de recouvrement s’enrichissent-elles sur le dos des gens en pratiquant des méthodes peu orthodoxes ou les sociétés de recouvrement font elle seulement leur Job ? Camille V. appelle exaspérée la société de recouvrement qui lui réclame 27.90 € pour une facture de radiologie impayée. Elle a déjà signalé plusieurs fois au cabinet médical que le paiement avait été effectué. Son interlocuteur Didier O. reste calme.il vérifie sur son écran et informe Camille V. qu’il lui suffit d’envoyer la preuve du virement pour que la lettre de mise en demeure devienne sans objet. Camille V. à déjà raccroché et prononce encore un juron bien senti avant de couper la communication. Celui qui recherche de la reconnaissance et de la considération pour son métier ferait mieux de ne pas travailler dans une société de recouvrement. L’image de marque de cette branche d’activité est désastreuse et celui qui réceptionne un courrier de mise en demeure dans sa boite aux lettres fait exploser sa tension artérielle. On recherche attitude positive ! Didier O. travaille depuis 15 ans comme chargé de recouvrement sédentaire il n’a rien d’un hooligan d’une brute épaisse, il est souriant et sportif d’apparence. Pour être embauché il a dû répondre aux critères suivants : calme, capacité de convaincre et vision positive de la vie. Un des secrets d’un recouvrement réussi est de réceptionner le dossier très tôt ce qui augmente considérablement les chances d’obtenir le paiement sans avoir à exposer des frais importants. Cette transmission par les entreprises de créances récentes fait que beaucoup de retards de paiement sont uniquement dus à des négligences ou à des absences par exemple pour congé. Un débiteur qui reçoit un courrier d’une entreprise de recouvrement est immédiatement sur la défensive. Selon un sondage 65 % des destinataires de ce type de courrier d’une société de recouvrement estiment que la somme réclamée n’est pas due. Les fournisseurs d’abonnements téléphoniques, les fournisseurs d’énergie ou les sociétés de crédit à la consommation recourent massivement aux services des sociétés de recouvrement. Il est faux de croire que les sociétés de recouvrement ne font qu’envoyer des lettres types pour lesquelles elles perçoivent des honoraires disproportionnés. Particulièrement pour les créances commerciales la société de recouvrement va devoir convaincre celui qui doit de l’argent de trouver un accord amiable avec son fournisseur voir parfois une remise partielle de la dette. Personne n’a intérêt à intenter une procédure judicaire comme le dit l’adage populaire un mauvais accord vaut mieux qu’un bon procès. Les encaisseurs musclés et menaçant ne sont pas le propre des sociétés de recouvrement sérieuses. Il est de l’intérêt de la société de recouvrement de régler le dossier au plus vite et avec le moins de désagréments possibles pour ceux qui doivent de l’argent.  Il est par contre anormal qu’en France le particulier de mauvaise foi ne supporte aucun frais et que pour les créances de faible montant (particulier ou professionnel) il n’existe pas de moyen pour en obtenir le paiement sans avoir à supporter des coûts considérables. Dans les pays nordiques la situation est différente et des frais importants sont dus même pour des dettes de faible montant. Il existe dans certains pays étrangers (Allemagne) des moyens de pression à même d’obliger au paiement de ces frais. Il existe par contre une personne satisfaite ce sera le client de la société de recouvrement qui va récupérer son dû.

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Factures impayées les mauvaises habitudes.

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Factures impayées les mauvaises habitudes ont la vie dure. Les médias, les réseaux sociaux et les forums de discussion sur les sujets économiques ne cessent d’évoquer la prochaine crise économique mondiale qui selon eux se profile à l’horizon. Une des conséquences de cette crise en gestation sera une recrudescence des factures impayées. Pour les professionnels du risque client, pour les crédit-manager et les professionnels de la relance des factures impayées tous les indicateurs sont au rouge. Les prémices de la crise se constatent par une recrudescence des retards de paiement dans tous les domaines d’activité. Partout où l’initiative de paiement est laissée au client (paiement par chèque, virement, traite) les retards de paiement et les factures impayées s’accumulent. Les règlements ne sont obtenus que par un travail fastidieux et consommateur de temps pour effectuer les relances. Ce travail est d’autant plus difficile que la situation économique favorable des dernières années à conduit à un retour massif des mauvaises habitudes en matière de prévention des factures impayées. Et pourtant 4 règles simples et faciles à mettre en œuvre vont permettre de réduire de manière significative les factures impayées elles concernent :

Le fichier client

La facturation

Les litiges

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Le fichier client géré par l’équipe commerciale doit contenir impérativement les éléments suivants

La raison sociale exacte du client et non son nom commercial

Le téléphone portable du dirigeant

L’adresse mail de la personne en charge des règlements

Les coordonnées bancaires exactes (Relevé d’identité bancaire + IBAN)

Le numéro d’enregistrement au Registre commerce.

Seul un ficher client bien tenu permettra de mettre en place une facturation sans erreurs et rendra le travail des équipes chargées des relances plus facile.

Les litiges doivent être identifiés ce qui nécessite d’avoir le nom de l’interlocuteur et un moyen de le contacter.

Et enfin l’adage Time is Money n’existe pas sans raison. En tant que professionnel du recouvrement nous voyons arriver tous les jours des dossiers avec la mention suivante « cela fait des mois qu’il ne réagit à rien il n’a même pas cherché la lettre recommandée »., Eviter les factures impayées

 

Le retour des retards de paiement en France

appointment-15979__340Le retour des retards de paiement en France se confirme. Il y a encore quelques mois une grande majorité des clients professionnels retournaient leurs moyens de paiement rapidement ou exécutaient dans les délais leurs virements. Ce n’est actuellement plus le cas et les crédit managers constatent une recrudescence des retards de paiement. Il faut actuellement investir beaucoup de temps dans les relances pour maintenir à flot les trésoreries. Que l’entreprise soit bénéficiaire ou non une trésorerie solide est un élément indispensable à sa pérennité.

Une bonne gestion des relances consomme beaucoup de temps, et ce travail ingrat mais indispensable ne rentre pas toujours dans le planning des équipes comptables et financières. Pour maitriser les retards de paiement une des clés est de ne pas laisser l’initiative des paiements au débiteur. Un outil qui devrait être utilisé en masse est la lettre de Change relevé. Simple d’utilisation elle permet de présenter à la date d’échéance une traite électronique auprès du compte bancaire du client. Ceci nécessite bien sur que l’équipe commerciale obtienne lors de l’ouverture du compte de chaque client un relevé d’identité bancaire ou IBAN complet.

Confier les retards de paiement aux commerciaux est une erreur. Il y a une vraie perte de crédibilité à réclamer un jour de manière agressive un paiement puis de revenir pour essayer d’obtenir une nouvelle commande. Les retards de paiement doivent être traité par le crédit managers ou par les services comptables et financiers.

Eviter les retards de paiement est une question d ‘éducation des clients. Si le client constate un laxisme de son fournisseur il ne manquera de profiter de ce crédit gratuit et sans garantie que celui-ci lui accorde. La relation client fournisseur doit être un partenariat avec des avantages pour les 2 parties ; si le fournisseur a livré une marchandise irréprochable en temps et en heure son client doit lui éviter tout retard de paiement et régler ses factures en temps et en heure.

Unternehmensinsolvenzen und das vermeinden von Verluste.

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Unternehmensinsolvenzen und das vermeinden von Verluste

Die Unternehmensinsolvenzen in Frankreich lagen seit Jahresbeginn um 1,5% über dem Vorjahreswert. Am Dienstag, den 10. September, veröffentlichte die Banque de France eine Pressemitteilung, in der sie feststellte, dass die Unternehmensinsolvenzen in Frankreich zwischen Juli 2018 und Juni 2019 im Vergleich zu den vorangegangenen zwölf Monaten (zwischen Juli 2017 und Juni 2018) um 1,5% gestiegen sind. Ab Juni 2019 belief sich die kumulierte Zahl der Unternehmensinsolvenzen über einen Zeitraum von 12 Monaten auf 53.538 Einheiten, wobei ein starkes Wachstum in den Sektoren Verkehr (+ 12,6% gegenüber Juni 2018), Beratung und Dienstleistungen für Unternehmen (+ 12%) sowie Finanz- und Versicherungsaktivitäten zu verzeichnen war (+ 5,1%). Auch in den Bereichen Bildung, Gesundheit und Haushaltsdienstleistungen (+ 2,3%), Landwirtschaft (+ 1,4%) sowie Beherbergungs- und Verpflegungsdienstleistungen (+1, 3%) nahmen die Defizite « spürbar » zu. Die Zahl der Unternehmensinsolvenzen bewegt sich dennoch auf einem Niveau, das nahe an den Tiefstständen der letzten 10 Jahre liegt. Information, Immobilien und Bau besser in Form Besser positioniert sind die Branchen Information und Kommunikation (-5,7%), Immobilien (-3,4%), Handel (-1,4%) und Baugewerbe. (-0,5%). Welche haben gesehen, dass die Zahl von Geschäftsausfällen zurückgegangen ist. Nach noch vorläufigen Zahlen der Bank von Frankreich wären die Unternehmensinsolvenzen Ende Juli 2019 über einen Zeitraum von 12 Monaten um 0,8% gestiegen. Schließlich hat das Institut jedoch angegeben, dass sich die Unternehmensinsolvenzen zwischen April und Juni 2019 um 2,9 verringerten % im Vergleich zu den letzten drei Monaten. Gevo, ein französisches Inkassounternehmen, das sich auf das internationale B-to-B-Inkasso in Frankreich spezialisiert hat, kann Ihnen helfen, den Verlust Ihrer Rechnung zu vermeiden, wenn Sie Ihre Akte rechtzeitig anvertrauen. Bei Unternehmensinsolvenzen ist Zeit der größte Feind, wenn es darum geht, finanzielle Verluste zu vermeiden. Zu sagen, dass es klappen wird « wir werden warten, weil er immer bezahlt hat », das Inkasso den Vertretern anzuvertrauen, sind Fehler. Nur eine professionelle Aktion gibt Ihnen jede Chance, einen finanziellen Verlust zu vermeiden.

Dans le secteur de l’habillement le commerce de détail est en crise

Dans le secteur de l’habillement le commerce de détail est en crise du fait de la baisse de fréquentation des centre villes et de leurs zones piétonnes. La distribution textile est en passe de subir une transformation radicale qui va révolutionner l’ensemble du secteur. Dans beaucoup de villes les grandes enseignes de l’habillement restent des locomotives qui attirent le public dans les zones piétonnes. Si le secteur de l’habillement souffre c’est toute l’activité des centres villes qui en pâtit. L’habillement, la confection occupent en Europe 40 % des surfaces de vente des zones piétonnes.Il y a encore peu de temps des études de 2015 estimaient que le commerce de détail dans l’habillement gardait une chance de se maintenir à condition d’évoluer vers un système multi canaux combinant la distribution physique et la distribution en ligne par Internet. A ce jour certains spécialistes estiment que la distribution traditionnelle a perdu tout fondement et justification.

Dans tous les domaines les commerçants en ligne ont pris l’avantage que ce soit pour le choix des produits, l’assortiment, le stock ou la logistique. L’avantage que gardait le détaillant traditionnel en matière de conseil est en train de fondre comme neige au soleil du fait des réductions de personnel induites par les nécessités de faire des économies.Mais la chute est de plus en plus brutale. Depuis 2009 en Europe ce sont un tiers des surfaces de vente dans l’habillement qui ont mis la clé sous la porte. Ce ne sont pas que les petites boutiques qui ont disparu les grands magasins et les chaines sont confrontés aux mêmes problèmes ; des enseignes comme C&A ou Tom Taylor et des marques comme Gerry Weber sont en pleine restructuration à la recherche de stratégies qui leurs permettraient de retrouver leur splendeur passée. Une grande enquête du journal professionnel allemand « TEXTILWIRTSCHAFT » a permis de constater qu’un détaillant sur huit a vu en 2019 son chiffre d’affaires baisser de plus de 20 %. Le phénomène vaut aussi pour les centres commerciaux dans lesquels entre autres les enseignes de restauration remplacent les magasins d’habillement qui ferment.

Un autre indicateur de l’évolution de la société est l’implantation dans les centres villes d’aire de jeux pour adultes de type « ESCAPE GAME ». La consommation d’habillement se fait de plus en plus en ligne le temps libre étant consacré au divertissement.Malgré tout les européens dépensent toujours des sommes considérables pour l’habillement rien qu’en Allemagne ce sont 65 milliards d’euros. Mais de plus en plus ce sont les acteurs de la distribution en ligne qui profitent de cette manne. Les soldes ont perdu de leur attrait et les consommateurs se tournent vers des évènements tels que le Black Friday ou L’Amazon prime Day.

La boutique de mode en ligne « ZALANDO » a publié des chiffres édifiants

  • Augmentation de 15 % du Chiffre d’Affaires
  • 3 Millions de nouveaux clients pour un total de 27 millions de clients
  • Un chiffre d’affaires de 5.4 Milliards d’euros en 2019.

Les spécialistes et les analystes s’attendent à une nouvelle redistribution des cartes dans les 10 prochaines années. L’avenir appartiendrait aux entreprises qui arriveront à faire cohabiter le monde du numérique et l’achat en magasin. Le Smartphone aura son rôle à jouer remplaçant les vendeurs pour guider et conseiller les clients ainsi que les employés de caisse.Beaucoup de managers ont compris que c’est en multipliant les expériences de toute nature que l’on trouvera un modèle économique durable.La catégorie qui souffrira le plus ce sont les petits détaillants du commerce de l’habillement. Ceux qui ne sont pas en mesure d’investir des sommes considérables pour adapter leurs commerces aux nouvelles exigences des consommateurs.

Beaucoup y compris les gestionnaires des centres-villes mettent la tête dans le sable ce qui n’a jamais permis de résoudre un problème. Sans visiteurs dans les zones piétonnes il n’y aura pas d’avenir pour le commerce de détail.

Dans le commerce  de l’habillement le détail est en crise et il suffit pour cela de comparer la situation de deux poids lourds du secteur Zalando et Hugo Boss. Lors de la publication des résultats 2018 des deux entreprises qui a eu lieu quasiment simultanément un fossé s’est creusé en Bourse. Alors que le cours de Boss a immédiatement baissé un vraie folie acheteuse a concerné les titres de Zalando. Les chiffres publiés ont confirmé que l’E-Commerce avait toujours plus le vent en poupe, les arguments tels que la possibilité de toucher le tissu ou d’essayer le vêtement ne portent plus grâce aux facilités en matière de retours.

Les consultations du site Internet de Zalando ont progressé de plus de 30 % pour atteindre le nombre faramineux d’un milliard de connexions par trimestre ! Le bénéfice prévisionnel (EBIT) de Zalando pour 2019 sera supérieur à 175 millions d’euros.

Chez Hugo Boss les chiffres ne sont pas catastrophiques mais les indicateurs sont en baisse et seule la vente en ligne progresse de plus de 16 %. La pression sur les coûts amène de plus en plus de détaillants à cesser leur activité et la stratégie de sociétés comme Boss est de plus en plus axée vers le « COST KILLING « pour résister aux assauts des portails Internet. Boss a également développé des partenariats avec les détaillants sur la base d’un contrat de concession. Intéressant dans son principe le contrat de concession est lourd et complexe à gérer nécessitant une discipline de fer dans la gestion de la part des détaillants du commerce de l’habillement. Cette rigueur dans la gestion n’est pas toujours une des forces du détaillant indépendant. Le contrat de concession a également une influence négative sur la trésorerie des sociétés qui le proposent.

Il n’est pas utopique de penser que dans un proche avenir des structures comme Zalando seront les principaux distributeurs de produits Hugo Boss. L’objectif de Zalando pour 2023 est un chiffre d’affaires de 20 Milliards d’euros, ce triplement de son activité se fera au détriment du commerce indépendant.

Quand enfin on constate que Nike expérimente le modèle de l’abonnement pour ses jeunes clients les chaussures étant directement expédiées par le fabricant après retour des anciennes paires. Si le marché de l’habillement se convertit en plus de l’E-commerce à l’abonnement il est à craindre que la désertification des centres villes va encore s’accélérer.

Urbanistes, communes et propriétaires immobiliers vont devoir se concerter et mettre en œuvre de nouvelles idées pour stopper la désertification des zones piétonnes qui se prépare.

Georges Vonfelt GEVO Sarl.

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Le paiement de factures en espèces et l’exception allemande.

Le paiement de factures en espèces et l’exception allemande quelle en est la raison ? Comparé aux autres pays européens l’allemand emporte sur lui bien plus d’argent liquide que ses voisins. L’allemand aime payer ses factures en billets et pièces. Les allemands sont les champions européens des portefeuilles bien garnis en argent liquide. Les débats quant à la suppression de l’argent liquide donnent lieu à des échanges très animés. Pourquoi les allemands sont-ils aussi attachés à leurs billets et pièces de monnaie ? A titre d’exemple il faut savoir que le paiements de factures en espèces dans les restaurants et supermarchés y sont deux fois plus élevés que dans les autres pays européens.

Près de 75 % des allemands ne font pas confiance aux moyens de paiement dématérialisés qu’ils estiment peu surs. Et bien que l’argent liquide puisse être volé la peur des voleurs ne les effraie pas.

En moyenne un allemand a 103 € dans son portefeuille et une réserve de 2.200 € à son domicile. Seule une facture, un achat sur 20 est payé par carte de crédit. Quand le ministre des finances Wolfgang Schaüble a envisagé de fixer une limite pour les paiements en liquide une vague de protestation sans précédent est née. Il est fréquent que les achats d’automobiles se fassent également en espèces. Pour réduire un tant soit peu les dérives du paiement de factures en espèces l’administration allemande exige que pour toute somme supérieure à 10.000 € payée en liquide le commerçant demande une pièce d’identité.

Cette situation est à comparer à la législation français où le paiement des factures entre ou à des professionnels est limitée à 1.000€. Les allemands seraient-ils plus vertueux que les français ? La limite de 1.000 € a-t-elle endiguée l’économie dite «  au noir » en France ? La réponse est certainement non aux 2 questions.

Et pourtant les banquiers allemands prédisent la mort de l’argent liquide d’ici une dizaine d’années.

En Suède en 2015 le paiement de factures en espèces ne concernait que 20 % des achats. Un nombre de plus en plus important de commerçants suédois n’accepte plus que les paiements dématérialisés. En Suède même sur les marchés aux puces les règlements ne se font plus qu’avec le Smartphone.

En Allemagne par contre beaucoup de commerçants en sont encore à refuser les paiements par carte de crédit. Ces anciennes habitudes seront certainement bientôt bouleversées par l’avènement du paiement par Smartphone. Cette évolution semble inéluctable dans un monde de plus en plus virtuel. Cette évolution pour le paiement de factures fera le bonheur des administrations fiscales qui auraient alors un outil terriblement efficace pour éradiquer la fraude.

Georges Vonfelt

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Les pièges des délais de paiement contractuels

Comme tout responsable financier le sait les retards de paiement sont dans la réalité une remise sur le prix facturé.
Les délais de paiement devraient être négociés lors de la conclusion du contrat de vente. Or bien souvent acheteur et vendeur négocient un prix puis commencent à discuter des délais de paiement.
C’est une erreur car cela revient à discuter le prix alors qu’il est déjà fixé.
Bien souvent les vendeurs déterminent les délais de règlement en fonction des usages locaux, des pratiques des concurrents ou encore pire des souhaits des clients.
Les détaillants sont les spécialistes en la matière arguant par exemple du fait qu’ils paient tous les autres fournisseurs à 90 jours pour réclamer le même avantage.
La plupart du temps les commerciaux transmettent une nouvelle commande avec des délais de règlement spécifiques avec la seule mention « le client souhaite obtenir ces conditions de paiement » sans aucune autre explication. Beaucoup de fournisseurs acceptent sans discuter pour ne pas perdre un client. Si le client est toujours important il faut que les délais de paiement agréent à l’acheteur et au vendeur.
Dans une saine approche financière il faut en fait tenir compte des flux de trésorerie des clients et de période des livraisons pour fixer les délais de paiement qui leur seront accordés.
Il existe trois cas de figure
– Le cycle de trésorerie, le flux de cash du client est égal au délai de paiement du fournisseur ce qui est très rare. Dans ce cas il faut maintenir cette relation à ces conditions.
– Le cycle de trésorerie, le flux de cash est supérieur au délai de paiement accordé. Dans ce cas et vu les difficultés pour les entreprise de se financer il est raisonnable d’adapter les délais de paiement à la situation de trésorerie du client.
– Le flux de cash du client est inférieur au délai de paiement accordé par le fournisseur, dans cette hypothèse le fournisseur va financer gratuitement son client. Il sera temps de négocier les délais de paiement.
La peur de perdre un client fait que ce genre de négociation est très complexe après avoir conclu la vente. Il faudrait pour une bonne gestion faire cette approche avant de conclure la vente.
Georges Vonfelt
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