Conseils en recouvrement de créance

Des conseils issus de la pratique pour mettre toutes les chances de votre côté afin de  garantir le paiement de vos factures.

C’est le travail effectué au préalable par le fournisseur qui aura la plus grande influence sur le recouvrement de la créance.

La meilleure assurance contre les impayés : c’est la prévention.

Il en va de même pour le crédit client et le risque d’insolvabilité de votre débiteur.
Ces derniers mois ont apporté la preuve que l’assurance crédit ne peut pas être un palliatif aux défaillances de l’entreprise.

Le recours à un professionnel du recouvrement n’apportera pas plus de résultats si les fondations de la créance sont bâties sur du sable.

Le bon de commande ce mal aimé

Il conditionne l’ensemble du « processus » et personne ne le considère à sa juste valeur.

• Signer
• Cacheter
• Conditions particulières.
• Une mention au recto doit rendre attentif aux conditions générales du verso.

L’entreprise doit faire bon usage des informations transmises.

Le bon de livraison

Une victime de la modernisation du transport : il faudrait éviter les litiges liés à la livraison.

• Un bon de livraison doit être signé et revêtu du cachet commercial
• Prescription au bout d’un an
• Les signatures sur terminal électronique
• La meilleure «arme» consistera cependant à avoir une preuve irréfutable de la livraison.

Le commercial, un atout pour le paiement des factures mais pas selon la méthode traditionnelle…

Faire intervenir le commercial pour un paiement est tentant mais inadapté ; ce n’est pas son rôle ; lors de la prise de commande…

Il peut par contre être très utile:

• Quant à l’identification du client
•  En définissant toutes les exceptions (remises, accords dérogatoires, délais)
• En validant toutes les demandes et commandes complémentaires.

Identifiez vos clients !

Facturer le bon client cela parait évident… cela ne l’est pas !

Il faut se rapprocher du client et trouver des explications aux incohérences. Une mauvaise adresse sur la facture, une divergence importante sur le nom de l’entreprise sont des handicaps insurmontables pour une procédure judiciaire. Quand vous ouvrez un compte client demandez impérativement une copie du papier à en tête et un relevé d’identité bancaire.

Toutes les informations utiles y figurent :
Elles doivent impérativement correspondre aux mentions du bon de commande.

Se renseigner c’est bien, surveiller c’est encore mieux !

Seule une surveillance constante vous permettra d’agir en premier, vous permettra de réduire votre exposition au risque d’impayé.
Chaque information disponible doit être interprétée.

• Perdre un client coûte commercialement une fortune.
• Passer une créance en irrécouvrable coûte une fortune à votre marge.

Pour prendre une bonne décision il faut une excellente information.

Agissez rapidement

Le délai conseillé pour agir est à J (échéance) + 30 !
Il faut agir de suite, et c’est encore plus vrai à l’étranger !
Le temps est le plus grand ennemi de votre créance.
On considère qu’agir 6 mois après la livraison augmente considérablement les difficultés et risques d’insolvabilité.

Agir un an après la livraison relève de «Mission Impossible» !

Gérer des créances, des relances, des impayés, c’est un métier, ce n’est pas le votre.

Changer d’interlocuteur a de nombreux avantages.

• Vous sortez du chantage.
• Le débiteur reçoit un signal fort.
• Le professionnel du recouvrement sort du caractère émotionnel.
• Le débiteur aura moins de difficultés a parler de ses problèmes à un tiers.

Reste le problème du coût.

Votre métier ne s’improvise pas il faut un apprentissage, une formation

Vous ne pouvez pas tout savoir.

• Gestion d’un chèque impayé
• Procédure judiciaire
• Mise en demeure etc…

Quand productivité ne fait pas bon ménage avec efficacité

Parfois les outils les plus obsolètes techniquement restent les plus efficaces.

La traite  papier acceptée dite aussi LCA (Lettre de change acceptée) : envoyée avec la facture elle permet de relancer avant l’échéance ce qui vous donne une longueur d’avance par rapport à ceux qui utilisent d’autres moyens de paiement. Signée, elle vaut reconnaissance de  dette. Elle vous permettra d’accélérer et de sécuriser les procédures judiciaires.

Travaillez vos conditions générales de vente !

Les adapter au droit du pays dans lequel les marchandises ou services sont commercialisés.

• La clause pénale
• La clause attributive de compétence
• La clause de réserve de propriété
• Les conditions de réclamation

Il faut qu’elles figurent au verso du bon de commande et que sur le recto figure la mention suivante au dessus de la signature :

Le client déclare avoir pris connaissance des conditions générales de vente figurant au verso du présent bon de commande et les accepter irrévocablement”.

Nos solutions vous intéressent? N’hésitez pas à nous contacter.