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Retard de paiement, Patience et Impatience, la stratégie à adopter.

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Retard de paiement, Patience et Impatience, la stratégie à adopter.

Un retard de paiement quoi de plus énervant. Le travail a été fait en temps et en heure, la prestation de service rendue d’excellente qualité, la marchandise livrée au délai convenu en conformité avec la commande et le client ne remplit pas ses obligations. Il vous confronte avec un nouveau retard de paiement. Plus la commande est importante plus ce retard de paiement va jouer avec vos nerfs. Vous avez payé vos propres fournisseurs, vos salariés, vos charges, et la trésorerie commence à sérieusement souffrir de ce retard de paiement. Votre banquier montre des signes d’impatience. Comment réagir ?

Bien souvent les réactions vont être inadaptées. Face au retard de paiement d’un important client la tendance de l’entreprise fournisseur est de faire preuve de patience. On ne va pas fâcher un gros client qui risque de prendre mal une relance, il va bientôt passer une nouvelle commande dont notre entreprise a besoin. Pour éviter une nouvelle guerre entre commercial et administratif le mot d’ordre va être patience, il va bien finir par payer et il a toujours payé. Il s’agit d’une erreur de stratégie. Soit il y a un problème administratif (mauvais destinataire, changement d’interlocuteur, réclamation non traitée) et dans ce cas-là la patience se justifie face à un retard de paiement, soit il n’y a aucun litige et à ce moment-là l’impatience est de mise.

Dans les semaines suivant l’échéance convenue l’impatience est nécessaire, vous avez fait votre travail à votre client de ne pas avoir de retard de paiement et de payer en temps et en heure comme il s’y est engagé. Faire preuve d’impatience «  polie » quand l’échéance est dépassée c’est le meilleur moyen de garantir que la facture sera payée. Un client qui a toujours des retards de paiement qui vous prend pour son banquier ne vous mérite pas. Bien souvent une grande part de votre marge va être effacée par le comportement de ce client.

Le retard de paiement persiste et l’entreprise décide de recourir aux grands moyens. Elle va par exemple faire appel à une société de recouvrement de créances et là c’est l’impatience qui va être de mise. L’entreprise va attendre des résultats immédiats de la société de recouvrement de créances, elle ne va pas comprendre qu’au bout de quelques jours il n’y ait pas de résultat alors qu’elle-même n’a pas eu de résultat après plusieurs semaines d’efforts. C’est une nouvelle erreur de stratégie. Quand on a décidé de donner un aspect contentieux au retard de paiement, quand une mission a été confiée à une société de recouvrement de créances il faut faire preuve de patience. Les procédures sont longues, les obligations règlementaires tatillonnes. Quand on est engagé dans un contentieux il faut faire preuve de patience. Si votre créance est justifiée et sauf faillite de celui qui vous doit de l’argent la patience, quand un contentieux est engagé, va payer.

Quand celui qui vous doit de l’argent est à l’étranger les attitudes de patience et d’impatience face à un retard de paiement sont exacerbées, et doivent être mises en œuvre de la même manière c’est-à-dire impatience dès l’échéance dépassée, patience en cas de contentieux.

 

Le client roi mythe ou réalité à l’heure de la mondialisation.

Les entrerpises et leurs clients

la dictature du client roi

La dictature du client roi mythe ou réalité à l’heure de la mondialisation.

« Le client est roi ». Tout le monde connaît cet adage ! Sa renommée le précède, au point qu’il s’apparente à une règle d’or pour toute bonne entreprise. Cette simple phrase résume l’implication qu’il faudrait avoir pour fidéliser les consommateurs.

Si on se place du point de vue de l’utilisateur cet adage « le client est roi » souffre de nombreuses carences plus particulièrement quand le marché est dominé par quelques fournisseurs qui se trouvent en situation de quasi-monopole. Qui ne s’est pas retrouvé dans une situation ubuesque quand il faut essayer d’expliquer son problème à un opérateur de télécommunications, une régie de fourniture d’eau domestique ou tout autre entreprise qui emploie des milliers de salariés et dont les règles sont dictées par le « reporting » et la chasse aux coûts des contrôleurs de gestion.

Est-ce que le client est roi quand après avoir renouvelé plusieurs fois son appel à un standard numérique qui nous indique d’une voix de synthèse que le temps d’attente est supérieur à 10 minutes et qu’il faut songer à renouveler son appel, puis qui nous oblige à composer différents chiffres sur le clavier de notre téléphone et qu’ après d’interminables attentes au son d’un musique entêtante qui passe en boucle on arrive sur le poste d’un opérateur qui bien souvent est à l’autre bout du monde et on est au bout de 5 minutes de conversation face à la réponse suivante « je n’ai pas pu résoudre votre problème mais je n’ai pas le droit de rester plus longtemps en ligne avec vous. » Cela se passe de commentaires. A croire que pour ces grandes entreprises le client n’est plus le roi mais est une simple variable d’ajustement dans le compte d’exploitation.

En revanche et malgré leur gigantisme il semble que les GAFA soient beaucoup mieux organisés pour mettre le client roi au centre de leurs préoccupations.

A l’autre bout de l’échelle le petit artisan et la petite entreprise sont soumis à la dictature de leurs clients rois car elles n’ont pas d’organisation administrative qui leur permettrait de mettre de l’objectivité dans leur approche du client.

Pour les entreprises de taille moyenne la notion de client roi peut -être une dictature aux conséquences insoupçonnées. Depuis de nombreuses années les chefs d’entreprise ont pris l’habitude de donner la préséance au commercial accordant moins d’importance à l’administratif, le contrôle de gestion et la rentabilité. Il serait également pertinent de parler de la dictature du chiffre d’affaires. L’ensemble de la chaîne de décision (banque, dirigeant, actionnaires) a en priorité les yeux rivés sur le chiffre d’affaires et sur le résultat. Peu d’organisations de taille moyenne et surtout dans les services export vont analyser la différence entre le client roi et le chiffre d’affaires rentable.

Quand on s’occupe de gestion du risque client, quand on est crédit manager on voit tous les jours les abus du système du client roi. Tel client paie depuis toujours avec plus de 6 mois de retard ses factures. Cependant il paie toujours. Ce client continuera à user et abuser du système le client est roi. Il ne sera pas bloqué, ses marchandises lui seront livrées. Personne ne prendra le temps d’analyser les coûts générés par ce type de comportement car ils ne sont pas toujours apparents. Par exemple le temps homme nécessaire pour faire le suivi de ces clients à problème, les conséquences sur la trésorerie des reports incessants, le coûts annexes tels que le financement de la TVA pendant 6 mois au lieu de 30 jours etc.

Il faut bien sur mettre le client au centre de son projet mais celui qui est rentable et le spécialiste des abus en tous genres n’est certainement pas rentable.

La dictature du client roi rejoint celle du court terme. Dans le monde des affaires le temps est un élément rare. Beaucoup d’entrepreneurs seraient étonnés de voir avec quelle rapidité un peu plus de rigueur dans la gestion des clients améliorerait le compte d’exploitation.

Il n’est pas possible de laisser les comptables et les financiers décider seuls du sort des clients. Il faut un véritable crédit-manager qui va arbitrer entre les intérêts du commercial et ceux de l’administratif.

Mais il faut que ce crédit manager ait un véritable pouvoir de décision afin que le client roi qui est un concept à entretenir ne se transforme pas en dictature.

 

Les frais de recouvrement en Europe qui paie

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Les frais de recouvrement en Europe qui paie

En Allemagne les frais de recouvrement à la charge des débiteurs privés ou professionnels sont fixés par la loi. La liste des frais de recouvrement est détaillée par le législateur celui-ci allant jusqu’à chiffrer les montants pouvant être réclamés pour une simple lettre de relance.

C’est une différence majeure entre la France et l’Allemagne, la France allant jusqu’à interdire de réclamer des frais de recouvrement aux particuliers.

Le ministère fédéral allemand de la Justice et de la Protection des consommateurs souhaite réduire de 50 % les frais de recouvrement mis à la charge des débiteurs avec un nouveau projet de « loi visant à améliorer la protection des consommateurs en matière de frais de recouvrement ». Les professionnels allemands sont « vent debout « contre cette réforme, leurs arguments étant présentés ci-dessous. Cette réduction des frais de recouvrement affecterait non seulement les agences de recouvrement de créances et les avocats, mais également les créanciers confrontés à des coûts plus élevés. Ce serait selon les professionnels du recouvrement un renversement du principe pollueur-payeur.  En règle générale, deux à six mois s’écoulent entre la réception et la fermeture d’un dossier. Et dans les cas où un procès devient inévitable, le traitement du dossier va prendre de trois à six ans L’objectif reste toujours de recouvrer la créance à l’amiable. À cet égard, même avant la première lettre de rappel, de nombreuses étapes de test, des comparaisons de données et des vérifications de la solvabilité sont effectuées. Sur cette base, une stratégie de recouvrement individualisée de la dette par rapport à la situation du débiteur est déterminée. Ainsi les professionnels du recouvrement peuvent décider, à travers quelle communication, à quelle fréquence et avec quel objectif, gérer ce dossier.

Le projet allemand stipule que les consommateurs ne seront obligés de payer les frais de recouvrement d’un prestataire de services de recouvrement ou d’un avocat que s’ils en ont été informés à temps. Le projet voudrait imposer l’information du débiteur par une action incontestable et prouvée des risques financiers qu’il encoure s’il ne paie pas ses factures. La baisse des frais de recouvrement exigibles entrainerait un changement profond dans la rentabilité des services de recouvrement allemands.   Pour les professionnels allemands du recouvrement deux possibilités s’ouvrent à eux : soit les fournisseurs de services de recouvrement réduisent la portée de leurs activités en les adaptant à leurs perspectives de revenus. Soit les créanciers assument une partie des coûts du service de recouvrement.

Pour les allemands il s’agit d’un renversement du principe pollueur-payeur. Parce que ce n’est pas le créancier qui s’est mal conduit, mais le débiteur, et celui-ci, devrait payer pour son mauvais comportement. Les allemands demandent également à différencier les débiteurs privés et les débiteurs commerciaux. Les retards de paiement dans les entreprises doivent être aussi faibles que possible. Pour atteindre cet objectif, le système juridique allemand devrait selon eux infliger des conséquences juridiques graves aux entreprises débitrices qui ne respectent pas leurs engagements. De manière générale les professionnels du recouvrement allemands demandent que l’on s’éloigne de la forfaitarisation des frais de recouvrement pour la remplacer par une gradation de ces frais liée à la difficulté d’encaissement.

 

Le problème des frais de recouvrement des factures impayées est un sujet brulant dans tous les pays développés. Très souvent les particuliers sont protégés et pour les entreprises la relation commerciale que l’on cherche à maintenir est un véritable frein aux pratiques rigoureuses en matière de frais de recouvrement. La prévention est un des premiers leviers à utiliser pour tout d’abord tout mettre en œuvre pour que les retards de paiement soient réduits à la portion congrue.

Le développement du numérique et des nouveaux moyens de paiement va certainement changer la donne en réduisant sensiblement les impayés. Cependant il est incontestable qu’il faut sanctionner « au portefeuille » les mauvais coucheurs et les retardataires professionnels qui usent et abusent du crédit fournisseur.

Enfin il appartient au législateur de mettre en place des systèmes et procédures judicaires simples et peu couteuses pour permettre de sanctionner les comportements de mauvaise foi. Il est absolument anormal que dans de très nombreux cas aucune procédure n’est engagée car les frais à engager sont disproportionnés par rapport à la créance impayée. Les professionnels de la mauvaise foi en sont parfaitement informés.

Georges Vonfelt GEVO

Dans le secteur de l’habillement le commerce de détail est en crise

Dans le secteur de l’habillement le commerce de détail est en crise du fait de la baisse de fréquentation des centre villes et de leurs zones piétonnes. La distribution textile est en passe de subir une transformation radicale qui va révolutionner l’ensemble du secteur. Dans beaucoup de villes les grandes enseignes de l’habillement restent des locomotives qui attirent le public dans les zones piétonnes. Si le secteur de l’habillement souffre c’est toute l’activité des centres villes qui en pâtit. L’habillement, la confection occupent en Europe 40 % des surfaces de vente des zones piétonnes.Il y a encore peu de temps des études de 2015 estimaient que le commerce de détail dans l’habillement gardait une chance de se maintenir à condition d’évoluer vers un système multi canaux combinant la distribution physique et la distribution en ligne par Internet. A ce jour certains spécialistes estiment que la distribution traditionnelle a perdu tout fondement et justification.

Dans tous les domaines les commerçants en ligne ont pris l’avantage que ce soit pour le choix des produits, l’assortiment, le stock ou la logistique. L’avantage que gardait le détaillant traditionnel en matière de conseil est en train de fondre comme neige au soleil du fait des réductions de personnel induites par les nécessités de faire des économies.Mais la chute est de plus en plus brutale. Depuis 2009 en Europe ce sont un tiers des surfaces de vente dans l’habillement qui ont mis la clé sous la porte. Ce ne sont pas que les petites boutiques qui ont disparu les grands magasins et les chaines sont confrontés aux mêmes problèmes ; des enseignes comme C&A ou Tom Taylor et des marques comme Gerry Weber sont en pleine restructuration à la recherche de stratégies qui leurs permettraient de retrouver leur splendeur passée. Une grande enquête du journal professionnel allemand « TEXTILWIRTSCHAFT » a permis de constater qu’un détaillant sur huit a vu en 2019 son chiffre d’affaires baisser de plus de 20 %. Le phénomène vaut aussi pour les centres commerciaux dans lesquels entre autres les enseignes de restauration remplacent les magasins d’habillement qui ferment.

Un autre indicateur de l’évolution de la société est l’implantation dans les centres villes d’aire de jeux pour adultes de type « ESCAPE GAME ». La consommation d’habillement se fait de plus en plus en ligne le temps libre étant consacré au divertissement.Malgré tout les européens dépensent toujours des sommes considérables pour l’habillement rien qu’en Allemagne ce sont 65 milliards d’euros. Mais de plus en plus ce sont les acteurs de la distribution en ligne qui profitent de cette manne. Les soldes ont perdu de leur attrait et les consommateurs se tournent vers des évènements tels que le Black Friday ou L’Amazon prime Day.

La boutique de mode en ligne « ZALANDO » a publié des chiffres édifiants

  • Augmentation de 15 % du Chiffre d’Affaires
  • 3 Millions de nouveaux clients pour un total de 27 millions de clients
  • Un chiffre d’affaires de 5.4 Milliards d’euros en 2019.

Les spécialistes et les analystes s’attendent à une nouvelle redistribution des cartes dans les 10 prochaines années. L’avenir appartiendrait aux entreprises qui arriveront à faire cohabiter le monde du numérique et l’achat en magasin. Le Smartphone aura son rôle à jouer remplaçant les vendeurs pour guider et conseiller les clients ainsi que les employés de caisse.Beaucoup de managers ont compris que c’est en multipliant les expériences de toute nature que l’on trouvera un modèle économique durable.La catégorie qui souffrira le plus ce sont les petits détaillants du commerce de l’habillement. Ceux qui ne sont pas en mesure d’investir des sommes considérables pour adapter leurs commerces aux nouvelles exigences des consommateurs.

Beaucoup y compris les gestionnaires des centres-villes mettent la tête dans le sable ce qui n’a jamais permis de résoudre un problème. Sans visiteurs dans les zones piétonnes il n’y aura pas d’avenir pour le commerce de détail.

Dans le commerce  de l’habillement le détail est en crise et il suffit pour cela de comparer la situation de deux poids lourds du secteur Zalando et Hugo Boss. Lors de la publication des résultats 2018 des deux entreprises qui a eu lieu quasiment simultanément un fossé s’est creusé en Bourse. Alors que le cours de Boss a immédiatement baissé un vraie folie acheteuse a concerné les titres de Zalando. Les chiffres publiés ont confirmé que l’E-Commerce avait toujours plus le vent en poupe, les arguments tels que la possibilité de toucher le tissu ou d’essayer le vêtement ne portent plus grâce aux facilités en matière de retours.

Les consultations du site Internet de Zalando ont progressé de plus de 30 % pour atteindre le nombre faramineux d’un milliard de connexions par trimestre ! Le bénéfice prévisionnel (EBIT) de Zalando pour 2019 sera supérieur à 175 millions d’euros.

Chez Hugo Boss les chiffres ne sont pas catastrophiques mais les indicateurs sont en baisse et seule la vente en ligne progresse de plus de 16 %. La pression sur les coûts amène de plus en plus de détaillants à cesser leur activité et la stratégie de sociétés comme Boss est de plus en plus axée vers le « COST KILLING « pour résister aux assauts des portails Internet. Boss a également développé des partenariats avec les détaillants sur la base d’un contrat de concession. Intéressant dans son principe le contrat de concession est lourd et complexe à gérer nécessitant une discipline de fer dans la gestion de la part des détaillants du commerce de l’habillement. Cette rigueur dans la gestion n’est pas toujours une des forces du détaillant indépendant. Le contrat de concession a également une influence négative sur la trésorerie des sociétés qui le proposent.

Il n’est pas utopique de penser que dans un proche avenir des structures comme Zalando seront les principaux distributeurs de produits Hugo Boss. L’objectif de Zalando pour 2023 est un chiffre d’affaires de 20 Milliards d’euros, ce triplement de son activité se fera au détriment du commerce indépendant.

Quand enfin on constate que Nike expérimente le modèle de l’abonnement pour ses jeunes clients les chaussures étant directement expédiées par le fabricant après retour des anciennes paires. Si le marché de l’habillement se convertit en plus de l’E-commerce à l’abonnement il est à craindre que la désertification des centres villes va encore s’accélérer.

Urbanistes, communes et propriétaires immobiliers vont devoir se concerter et mettre en œuvre de nouvelles idées pour stopper la désertification des zones piétonnes qui se prépare.

Georges Vonfelt GEVO Sarl.

www.gevo.fr

 

Dans le secret d’une société de recouvrement et de ses méthodes.

Espèces

Dans le secret d’une société de recouvrement et de ses méthodes. Les termes de vautours, de requins, méthodes maffieuses et autres «  nom d’oiseaux «  sont souvent évoqués quand il s’agit de décrire une société de recouvrement. Qu’en est-il réellement ? Les sociétés de recouvrement s’enrichissent-elles sur le dos des gens en pratiquant des méthodes peu orthodoxes ou les sociétés de recouvrement font elle seulement leur Job ? Camille V. appelle exaspérée la société de recouvrement qui lui réclame 27.90 € pour une facture de radiologie impayée. Elle a déjà signalé plusieurs fois au cabinet médical que le paiement avait été effectué. Son interlocuteur Didier O. reste calme.il vérifie sur son écran et informe Camille V. qu’il lui suffit d’envoyer la preuve du virement pour que la lettre de mise en demeure devienne sans objet. Camille V. à déjà raccroché et prononce encore un juron bien senti avant de couper la communication. Celui qui recherche de la reconnaissance et de la considération pour son métier ferait mieux de ne pas travailler dans une société de recouvrement. L’image de marque de cette branche d’activité est désastreuse et celui qui réceptionne un courrier de mise en demeure dans sa boite aux lettres fait exploser sa tension artérielle. On recherche attitude positive ! Didier O. travaille depuis 15 ans comme chargé de recouvrement sédentaire il n’a rien d’un hooligan d’une brute épaisse, il est souriant et sportif d’apparence. Pour être embauché il a dû répondre aux critères suivants : calme, capacité de convaincre et vision positive de la vie. Un des secrets d’un recouvrement réussi est de réceptionner le dossier très tôt ce qui augmente considérablement les chances d’obtenir le paiement sans avoir à exposer des frais importants. Cette transmission par les entreprises de créances récentes fait que beaucoup de retards de paiement sont uniquement dus à des négligences ou à des absences par exemple pour congé. Un débiteur qui reçoit un courrier d’une entreprise de recouvrement est immédiatement sur la défensive. Selon un sondage 65 % des destinataires de ce type de courrier d’une société de recouvrement estiment que la somme réclamée n’est pas due. Les fournisseurs d’abonnements téléphoniques, les fournisseurs d’énergie ou les sociétés de crédit à la consommation recourent massivement aux services des sociétés de recouvrement. Il est faux de croire que les sociétés de recouvrement ne font qu’envoyer des lettres types pour lesquelles elles perçoivent des honoraires disproportionnés. Particulièrement pour les créances commerciales la société de recouvrement va devoir convaincre celui qui doit de l’argent de trouver un accord amiable avec son fournisseur voir parfois une remise partielle de la dette .Personne n’a intérêt à intenter une procédure judicaire comme le dit l’adage populaire un mauvais accord vaut mieux qu’un bon procès. Les encaisseurs musclés et menaçant ne sont pas le propre des sociétés de recouvrement sérieuses. Il est de l’intérêt de la société de recouvrement de régler le dossier au plus vite et avec le moins de désagréments possibles pour ceux qui doivent de l’argent. Il est par contre anormal qu’en France le particulier de mauvaise foi ne supporte aucun frais et que pour les créances de faible montant (particulier ou professionnel) il n’existe pas de moyen pour en obtenir le paiement sans avoir à supporter des coûts considérables. Dans les pays nordiques la situation est différente et des frais importants sont dus même pour des dettes de faible montant. Il existe dans certains pays étrangers (Allemagne) des moyens de pression à même d’obliger au paiement de ces frais. Il existe par contre une personne satisfaite ce sera le client de la société de recouvrement qui va récupérer son dû.

GEVO RECOUVREMENT DE CREANNCES

 

Le recouvrement de créances impayées à l’étranger.

Le recouvrement de créances impayées à l’étranger est un parcours semés de difficultés et d’obstacles pour l’entreprise exportatrice. Il existe de nombreux dispositifs de garantie et d’assurance pour les clients qui se situent hors des frontières. Bien souvent ils ne sont pas adaptés à la réalité des affaires en matière de coût ou de réactivité. Le monde des affaires nécessite une décision rapide faute de perdre la commande. Développer son activité commerciale dans un pays étranger est complexe et fastidieux, et nécessite bien souvent de lourds investissements.
Quand une commande est enregistrée l’entreprise va souvent y donner suite même si le paiement n’est pas entouré des garanties suffisantes. La direction commerciale et la direction financière seront d’accord pour aller de l’avant car pour l’une elle voit par cette occasion une manière d’atteindre ses objectifs et pour l’autre une maniéré de couvrir les investissements à l’exportation.
Les financiers vont chercher à couvrir le risque en recherchant des informations financières qu’ils auront du mal à valider. Comment appréhender la forme juridique du client qui ne correspond pas à celles qui sont connues dans le pays d’origine. Comment appréhender la qualité de l’information fournie car là encore chaque pays a des règles particulières pour ce qui concerne les informations financières publiées ou non au registre du Commerce.
Les particularités d’un recouvrement de créances impayées à l’étranger ne seront pas abordées lors de la prise de décision quant à l’acceptation de la commande.
Puis de temps en temps le problème du paiement va se poser. Le client ne répond pas aux relances, il évoque des litiges de qualité du produit ou de livraison non conforme. Que faire pour le recouvrement de créances impayées à l’étranger ? Les choix sont multiples : intervention de l’avocat de l’entreprise qui fera appel à son correspondant local s’il en a un, visite domiciliaire par le commercial, intervention téléphonique du service comptable qui bien souvent se heurtera à la barrière de la langue et aux comportements spécifiques au pays de destination de la marchandise.
Le recouvrement de créances impayées à l’étranger sera efficace s’il est confié à un professionnel local. Attendre, donner des délais supplémentaires au client défaillant ne sont pas des attitudes à adopter.
En matière de recouvrement de créances impayées à l’étranger le temps est le plus grand ennemi. Chaque jour qui passe sans enregistrer le paiement augmente de manière exponentielle que le recouvrement de créances impayées à l’étranger soit un fiasco. L’intervention du professionnel de recouvrement a bien sur un coût mais il sera sans commune mesure avec le fait de passer en perte l’intégralité de la facture impayée.
Georges Vonfelt

LES ENTREPRISES SANS LES CABINETS DE RECOUVREMENT

Que feraient les entreprises sans les cabinets de recouvrementSlide-4
La fédération allemande des métiers du recouvrement s’est posé la question.
L’Allemagne dont l’économie est florissante, les budgets publics largement excédentaires, ou règne le plein emploi et ou les délais de paiement sont plus courts et plus respectés qu’en France ne peut se passer des services des entreprises du recouvrement.
Quelques chiffres sont explicites
Plus de 500.000 entreprises allemandes font appel à un spécialiste du recouvrement
Et ce sont par an plus de 19 millions de retards de paiement qui leur sont confiés.
En Allemagne comme en France les spécialistes du recouvrement privilégient l’approche amiable et une grande majorité des dossiers qui nous sont confiés se règlent en dehors de toute procédure judiciaire.
Si les sociétés de recouvrement n’existaient pas ce serait une avalanche de dossiers qui viendraient encombrer nos Tribunaux qui sont déjà largement congestionnés.
En chiffre ce sont 5 Milliards d’euros par an qui sont restitués aux entreprises par les sociétés de recouvrement. Sans cette somme colossale les entreprises seraient dans l’obligation d’augmenter leurs prix punissant par là même ceux qui paient leurs factures en temps et en heure.

Georges Vonfelt
GEVO Recouvrement de Créances

Les frais de saisie sur compte bancaire.

Les frais de saisie sur compte bancaire facturés par les banques à leurs clients atteignent des montants considérables parfois supérieurs à la dette elle-même. En moyenne en 2017 les frais facturés par les banques pour une dette de 120 € s’élèvent à 103€.
Dans certaines banques ce sont 145 € qui sont facturés pour une dette de 120 €.
Si l’on rajoute les frais mis en compte par les huissiers on aboutit à une situation ubuesque. Les petites gens, les gens modestes finissent par entrer dans une spirale d’endettement par les frais qui sont mis à leur charge pour une facture impayée de faible montant.
La loi de finance a prévu de contraindre les banques à plus de modération.
Une disposition de la loi de finance a prévue de cantonner les frais que peuvent facturer les banques à 10 % des sommes dues, une mesure pleine de bon sens.
Georges Vonfelt
www.gevo.fr