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Recouvrement commercial et faillite d’entreprise

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Recouvrement commercial et faillite d’entreprise sont parfois liés. Quand un dossier arrive dans un cabinet de recouvrement, quand le montant de la créance en recouvrement est élevé et si la situation du débiteur est fragile les actions de recouvrement conduisent parfois à la faillite de l’entreprise débitrice. On peut donc se poser la question de la pertinence de l’action de la société de recouvrement. En réalité ce ne sont pas les actions de recouvrement qui ont conduit à la faillite de l’entreprise celle-ci était très certainement déjà en état de cessation de paiement. Les procédures de recouvrement ne sont que les gouttes d’eau qui font déborder le vase.

Les procédures de faillite sont la plupart du temps longues et sans issue, le créancier dit chirographaire (celui qui ne bénéficie d’aucune sureté) n’ayant que fort peu de chance de récupérer ce qui lui est du.

Faut-il dans ces cas renoncer aux actions de recouvrement ? La réponse est clairement non car seul celui qui agit garde une chance de se faire payer ses factures. Un des conseils usuels de prévention était de dire aux fournisseurs de se renseigner sur la solvabilité de leurs clients et de garder leur limite de crédit sous surveillance. Cette règle de bon sens se heurte aujourd’hui à des nouvelles difficultés. En effet le secret des affaires dans un monde en pleine transparence devient de plus en plus opaque. En France par exemple il est maintenant possible pour les petites et moyennes entreprises de rendre leurs bilans confidentiels alors qu’il y a quelques années ceci était considéré comme un délit susceptible de poursuites par le ministère public. Il n’est plus rare de voir des entreprises bien cotées par les sociétés de renseignement basculer du jour au lendemain dans une situation de faillite.

Un des remèdes aux pertes liées aux faillites d’entreprise est d’adapter la limite de crédit à la taille du client. Il est fréquent de voir arriver au recouvrement des dossiers importants qui concernent de toutes petites entreprises. Quand une société est en difficultés elle se précipitera dans les bras d’un fournisseur prêt à lui faire crédit. Le commercial sera enthousiaste à l’idée de développer son chiffre d’affaires et tout le monde va tomber dans le piège du crédit fournisseur. Ce sont les entreprises exportatrices qui s’implantent dans un nouveau pays qui ont le plus de chances de tomber dans ce genre de piège. Les pertes et difficultés de recouvrement sont en fait liées à la politique de résultat à court terme qui pénalisent les exportateurs qui n’ont pas prévu un développement modéré et soutenu par un budget conséquent.

 

Factures impayées les mauvaises habitudes.

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Factures impayées les mauvaises habitudes ont la vie dure. Les médias, les réseaux sociaux et les forums de discussion sur les sujets économiques ne cessent d’évoquer la prochaine crise économique mondiale qui selon eux se profile à l’horizon. Une des conséquences de cette crise en gestation sera une recrudescence des factures impayées. Pour les professionnels du risque client, pour les crédit-manager et les professionnels de la relance des factures impayées tous les indicateurs sont au rouge. Les prémices de la crise se constatent par une recrudescence des retards de paiement dans tous les domaines d’activité. Partout où l’initiative de paiement est laissée au client (paiement par chèque, virement, traite) les retards de paiement et les factures impayées s’accumulent. Les règlements ne sont obtenus que par un travail fastidieux et consommateur de temps pour effectuer les relances. Ce travail est d’autant plus difficile que la situation économique favorable des dernières années à conduit à un retour massif des mauvaises habitudes en matière de prévention des factures impayées. Et pourtant 4 règles simples et faciles à mettre en œuvre vont permettre de réduire de manière significative les factures impayées elles concernent :

Le fichier client

La facturation

Les litiges

« Time is money «

Le fichier client géré par l’équipe commerciale doit contenir impérativement les éléments suivants

La raison sociale exacte du client et non son nom commercial

Le téléphone portable du dirigeant

L’adresse mail de la personne en charge des règlements

Les coordonnées bancaires exactes (Relevé d’identité bancaire + IBAN)

Le numéro d’enregistrement au Registre commerce.

Seul un ficher client bien tenu permettra de mettre en place une facturation sans erreurs et rendra le travail des équipes chargées des relances plus facile.

Les litiges doivent être identifiés ce qui nécessite d’avoir le nom de l’interlocuteur et un moyen de le contacter.

Et enfin l’adage Time is Money n’existe pas sans raison. En tant que professionnel du recouvrement nous voyons arriver tous les jours des dossiers avec la mention suivante « cela fait des mois qu’il ne réagit à rien il n’a même pas cherché la lettre recommandée »., Eviter les factures impayées

 

Le retour des retards de paiement en France

appointment-15979__340Le retour des retards de paiement en France se confirme. Il y a encore quelques mois une grande majorité des clients professionnels retournaient leurs moyens de paiement rapidement ou exécutaient dans les délais leurs virements. Ce n’est actuellement plus le cas et les crédit managers constatent une recrudescence des retards de paiement. Il faut actuellement investir beaucoup de temps dans les relances pour maintenir à flot les trésoreries. Que l’entreprise soit bénéficiaire ou non une trésorerie solide est un élément indispensable à sa pérennité.

Une bonne gestion des relances consomme beaucoup de temps, et ce travail ingrat mais indispensable ne rentre pas toujours dans le planning des équipes comptables et financières. Pour maitriser les retards de paiement une des clés est de ne pas laisser l’initiative des paiements au débiteur. Un outil qui devrait être utilisé en masse est la lettre de Change relevé. Simple d’utilisation elle permet de présenter à la date d’échéance une traite électronique auprès du compte bancaire du client. Ceci nécessite bien sur que l’équipe commerciale obtienne lors de l’ouverture du compte de chaque client un relevé d’identité bancaire ou IBAN complet.

Confier les retards de paiement aux commerciaux est une erreur. Il y a une vraie perte de crédibilité à réclamer un jour de manière agressive un paiement puis de revenir pour essayer d’obtenir une nouvelle commande. Les retards de paiement doivent être traité par le crédit managers ou par les services comptables et financiers.

Eviter les retards de paiement est une question d ‘éducation des clients. Si le client constate un laxisme de son fournisseur il ne manquera de profiter de ce crédit gratuit et sans garantie que celui-ci lui accorde. La relation client fournisseur doit être un partenariat avec des avantages pour les 2 parties ; si le fournisseur a livré une marchandise irréprochable en temps et en heure son client doit lui éviter tout retard de paiement et régler ses factures en temps et en heure.

Unternehmensinsolvenzen und das vermeinden von Verluste.

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Unternehmensinsolvenzen und das vermeinden von Verluste

Die Unternehmensinsolvenzen in Frankreich lagen seit Jahresbeginn um 1,5% über dem Vorjahreswert. Am Dienstag, den 10. September, veröffentlichte die Banque de France eine Pressemitteilung, in der sie feststellte, dass die Unternehmensinsolvenzen in Frankreich zwischen Juli 2018 und Juni 2019 im Vergleich zu den vorangegangenen zwölf Monaten (zwischen Juli 2017 und Juni 2018) um 1,5% gestiegen sind. Ab Juni 2019 belief sich die kumulierte Zahl der Unternehmensinsolvenzen über einen Zeitraum von 12 Monaten auf 53.538 Einheiten, wobei ein starkes Wachstum in den Sektoren Verkehr (+ 12,6% gegenüber Juni 2018), Beratung und Dienstleistungen für Unternehmen (+ 12%) sowie Finanz- und Versicherungsaktivitäten zu verzeichnen war (+ 5,1%). Auch in den Bereichen Bildung, Gesundheit und Haushaltsdienstleistungen (+ 2,3%), Landwirtschaft (+ 1,4%) sowie Beherbergungs- und Verpflegungsdienstleistungen (+1, 3%) nahmen die Defizite « spürbar » zu. Die Zahl der Unternehmensinsolvenzen bewegt sich dennoch auf einem Niveau, das nahe an den Tiefstständen der letzten 10 Jahre liegt. Information, Immobilien und Bau besser in Form Besser positioniert sind die Branchen Information und Kommunikation (-5,7%), Immobilien (-3,4%), Handel (-1,4%) und Baugewerbe. (-0,5%). Welche haben gesehen, dass die Zahl von Geschäftsausfällen zurückgegangen ist. Nach noch vorläufigen Zahlen der Bank von Frankreich wären die Unternehmensinsolvenzen Ende Juli 2019 über einen Zeitraum von 12 Monaten um 0,8% gestiegen. Schließlich hat das Institut jedoch angegeben, dass sich die Unternehmensinsolvenzen zwischen April und Juni 2019 um 2,9 verringerten % im Vergleich zu den letzten drei Monaten. Gevo, ein französisches Inkassounternehmen, das sich auf das internationale B-to-B-Inkasso in Frankreich spezialisiert hat, kann Ihnen helfen, den Verlust Ihrer Rechnung zu vermeiden, wenn Sie Ihre Akte rechtzeitig anvertrauen. Bei Unternehmensinsolvenzen ist Zeit der größte Feind, wenn es darum geht, finanzielle Verluste zu vermeiden. Zu sagen, dass es klappen wird « wir werden warten, weil er immer bezahlt hat », das Inkasso den Vertretern anzuvertrauen, sind Fehler. Nur eine professionelle Aktion gibt Ihnen jede Chance, einen finanziellen Verlust zu vermeiden.

Dans le secteur de l’habillement le commerce de détail est en crise

Dans le secteur de l’habillement le commerce de détail est en crise du fait de la baisse de fréquentation des centre villes et de leurs zones piétonnes. La distribution textile est en passe de subir une transformation radicale qui va révolutionner l’ensemble du secteur. Dans beaucoup de villes les grandes enseignes de l’habillement restent des locomotives qui attirent le public dans les zones piétonnes. Si le secteur de l’habillement souffre c’est toute l’activité des centres villes qui en pâtit. L’habillement, la confection occupent en Europe 40 % des surfaces de vente des zones piétonnes.Il y a encore peu de temps des études de 2015 estimaient que le commerce de détail dans l’habillement gardait une chance de se maintenir à condition d’évoluer vers un système multi canaux combinant la distribution physique et la distribution en ligne par Internet. A ce jour certains spécialistes estiment que la distribution traditionnelle a perdu tout fondement et justification.

Dans tous les domaines les commerçants en ligne ont pris l’avantage que ce soit pour le choix des produits, l’assortiment, le stock ou la logistique. L’avantage que gardait le détaillant traditionnel en matière de conseil est en train de fondre comme neige au soleil du fait des réductions de personnel induites par les nécessités de faire des économies.Mais la chute est de plus en plus brutale. Depuis 2009 en Europe ce sont un tiers des surfaces de vente dans l’habillement qui ont mis la clé sous la porte. Ce ne sont pas que les petites boutiques qui ont disparu les grands magasins et les chaines sont confrontés aux mêmes problèmes ; des enseignes comme C&A ou Tom Taylor et des marques comme Gerry Weber sont en pleine restructuration à la recherche de stratégies qui leurs permettraient de retrouver leur splendeur passée. Une grande enquête du journal professionnel allemand « TEXTILWIRTSCHAFT » a permis de constater qu’un détaillant sur huit a vu en 2019 son chiffre d’affaires baisser de plus de 20 %. Le phénomène vaut aussi pour les centres commerciaux dans lesquels entre autres les enseignes de restauration remplacent les magasins d’habillement qui ferment.

Un autre indicateur de l’évolution de la société est l’implantation dans les centres villes d’aire de jeux pour adultes de type « ESCAPE GAME ». La consommation d’habillement se fait de plus en plus en ligne le temps libre étant consacré au divertissement.Malgré tout les européens dépensent toujours des sommes considérables pour l’habillement rien qu’en Allemagne ce sont 65 milliards d’euros. Mais de plus en plus ce sont les acteurs de la distribution en ligne qui profitent de cette manne. Les soldes ont perdu de leur attrait et les consommateurs se tournent vers des évènements tels que le Black Friday ou L’Amazon prime Day.

La boutique de mode en ligne « ZALANDO » a publié des chiffres édifiants

  • Augmentation de 15 % du Chiffre d’Affaires
  • 3 Millions de nouveaux clients pour un total de 27 millions de clients
  • Un chiffre d’affaires de 5.4 Milliards d’euros en 2019.

Les spécialistes et les analystes s’attendent à une nouvelle redistribution des cartes dans les 10 prochaines années. L’avenir appartiendrait aux entreprises qui arriveront à faire cohabiter le monde du numérique et l’achat en magasin. Le Smartphone aura son rôle à jouer remplaçant les vendeurs pour guider et conseiller les clients ainsi que les employés de caisse.Beaucoup de managers ont compris que c’est en multipliant les expériences de toute nature que l’on trouvera un modèle économique durable.La catégorie qui souffrira le plus ce sont les petits détaillants du commerce de l’habillement. Ceux qui ne sont pas en mesure d’investir des sommes considérables pour adapter leurs commerces aux nouvelles exigences des consommateurs.

Beaucoup y compris les gestionnaires des centres-villes mettent la tête dans le sable ce qui n’a jamais permis de résoudre un problème. Sans visiteurs dans les zones piétonnes il n’y aura pas d’avenir pour le commerce de détail.

Dans le commerce  de l’habillement le détail est en crise et il suffit pour cela de comparer la situation de deux poids lourds du secteur Zalando et Hugo Boss. Lors de la publication des résultats 2018 des deux entreprises qui a eu lieu quasiment simultanément un fossé s’est creusé en Bourse. Alors que le cours de Boss a immédiatement baissé un vraie folie acheteuse a concerné les titres de Zalando. Les chiffres publiés ont confirmé que l’E-Commerce avait toujours plus le vent en poupe, les arguments tels que la possibilité de toucher le tissu ou d’essayer le vêtement ne portent plus grâce aux facilités en matière de retours.

Les consultations du site Internet de Zalando ont progressé de plus de 30 % pour atteindre le nombre faramineux d’un milliard de connexions par trimestre ! Le bénéfice prévisionnel (EBIT) de Zalando pour 2019 sera supérieur à 175 millions d’euros.

Chez Hugo Boss les chiffres ne sont pas catastrophiques mais les indicateurs sont en baisse et seule la vente en ligne progresse de plus de 16 %. La pression sur les coûts amène de plus en plus de détaillants à cesser leur activité et la stratégie de sociétés comme Boss est de plus en plus axée vers le « COST KILLING « pour résister aux assauts des portails Internet. Boss a également développé des partenariats avec les détaillants sur la base d’un contrat de concession. Intéressant dans son principe le contrat de concession est lourd et complexe à gérer nécessitant une discipline de fer dans la gestion de la part des détaillants du commerce de l’habillement. Cette rigueur dans la gestion n’est pas toujours une des forces du détaillant indépendant. Le contrat de concession a également une influence négative sur la trésorerie des sociétés qui le proposent.

Il n’est pas utopique de penser que dans un proche avenir des structures comme Zalando seront les principaux distributeurs de produits Hugo Boss. L’objectif de Zalando pour 2023 est un chiffre d’affaires de 20 Milliards d’euros, ce triplement de son activité se fera au détriment du commerce indépendant.

Quand enfin on constate que Nike expérimente le modèle de l’abonnement pour ses jeunes clients les chaussures étant directement expédiées par le fabricant après retour des anciennes paires. Si le marché de l’habillement se convertit en plus de l’E-commerce à l’abonnement il est à craindre que la désertification des centres villes va encore s’accélérer.

Urbanistes, communes et propriétaires immobiliers vont devoir se concerter et mettre en œuvre de nouvelles idées pour stopper la désertification des zones piétonnes qui se prépare.

Georges Vonfelt GEVO Sarl.

www.gevo.fr

 

Le commerce de détail européen dans la tourmente, quel avenir pour la distribution des biens de consommation ?

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Le commerce de détail européen a vécu ces 60 dernières années plusieurs révolutions qui a chaque fois en ont profondément changé la physionomie et ont toutes eu un impact sur notre société et notre mode de vie. Les évolutions récentes liées à l’essor du commerce sur Internet semblent franchir un nouveau cap, ce n’est plus la physionomie des villes et de leur périphérie qui change c’est la société qui évolue en profondeur.

Ces différentes évolutions du commerce impactent les commerçants mais également notre manière de vivre. On peut tenir compte de 4 étapes majeures qui sont :

 

Etape 1                Le commerce de centre-ville et les usines de production en Europe

Etape 2                La naissance de la grande distribution et de la délocalisation de la production l’apogée de l’automobile.

Etape 3                Le développement de la franchise, des centres commerciaux et la piétonisation des centre villes.

Etape 4                Le commerce en ligne et la désertification des centre villes.

 

Dans les années 50 celles de la reconstruction d’après-guerre, le commerce de centre-ville connait son apogée et les usines de production situées géographiquement à proximité des magasins tournent à plein régime. Les commerces spécialisés et les grands magasins de centre-ville sont prospères, les consommateurs n’étant que faiblement motorisés animent la vie des villes et des gros bourgs où se développent des activités annexes tels que les bistrots, restaurants et services en tous genres (cordonniers, menuisiers etc.)

 

Dans les années 60 émerge en Europe une nouvelle manière faire du commerce ce que l’on appelle la grande distribution qui est essentiellement alimentaire. La France sera la pionnière en la matière, les pays limitrophes tels que l’Allemagne et l’Italie étant plus en retrait. Des visionnaires vont acheter des terres agricoles en périphérie pour une bouchée de pain et y implanter des surfaces de vente de plus en plus grandes flanquées d’immenses parkings. Ce type de commerce connaitra un essor foudroyant avec des hypermarchés de plus de 10.000 m2 et des galeries marchandes louées à des commerces non alimentaires. Ces mastodontes vont peser par leurs centrales d’achat sur les prix de vente des industriels les incitants à délocaliser leur production tout d’abord vers les pays de l’Est (Pologne, République démocratique allemande, Tchécoslovaque aujourd’hui disparue). Puis la production, en raison de l’obsession du toujours moins cher des centrales d’achat, va s’implanter de plus en plus vers l’est (Vietnam, Inde, Chine) et aura une influence considérable sur le transport maritime et les besoins en matière de navires et de conteneurs. L’industrie automobile commencera à la même époque son essor les consommateurs soucieux d’acheter moins cher et avec moins de contraintes (parking) auront de plus en plus besoin d’utiliser une voiture.

Des années 70 aux années 2000 et malgré les soubresauts des chocs pétroliers une essor global du commerce dans tous les canaux de distribution se constate. Les indépendants démunis par rapport à la grande distribution rejoignent en grand nombre des franchises, les centres villes sont réservés aux piétons entrainant une « gentrification « du commerce indépendant (montée en gamme). Des centres commerciaux multi commerce voient le jour. Disparaissent en revanche du paysage urbain les bistrots, les petits artisans (cordonniers, serruriers, bouchers, menuisiers etc.) De 600.000 dans les années 60 le nombre de bistrots en France est passé à moins de 35.000 en 2018. La désertification des gros bourgs se met en marche. Les investisseurs institutionnels et privés achètent à prix élevé des murs de commerce entrainant des hausses de loyer dans les artères commerçantes.

Si au début des années 2000 la vente en ligne en est encore à ses balbutiements entrainant son lot de faillites et de défaillances en tous genres il n’en est plus de même en cette fin de décennie. Une roue géante est en train de prendre son élan et de tout laminer sur son passage.

Les commerces dans les villes moyennes ferment, les gros bourgs deviennent des cités dortoirs, la grande distribution perd des parts de marché et les marques même les plus prestigieuses, qui en réalité ne produisent plus rien en direct, tremblent sur leurs bases.

Les mastodontes de l’Internet (Amazon, Alibaba) sont en train de devenir le cauchemar du commerce traditionnel. En France ces vingt dernières années le législateur sous l’influence des petits commerçants et des industriels a mis en place des barrières légales pour empêcher le développement anarchique des super et hypermarchés, pour empêcher la mise en place de méga centrales d’achat et pour réduire le chantage aux remises et marges arrière de la grande distribution.

Toutes ces craintes se réalisent aujourd’hui amplifiées par le faible nombre d’acteurs dans la vente en ligne. Amazon est à ce jour le plus grand supermarché du monde même si les linéaires ont été remplacés par un site Internet. Amazon est également la plus grande Centrale d’Achats du monde. Et si le Big Brother d’Orwell était Jeff Bezos (PDG d’AMAZON) à qui on ne peut nier des qualités de visionnaire de génie ?

Il est incontestable que le commerce traditionnel va devoir de plus en plus investir des niches de marché pour survivre. Par exemple certains détaillants de la confection ont abandonné le marché de la mode en perpétuelle évolution pour se consacrer avec succès aux seniors qui eux ont encore du mal avec les achats en ligne. Des fabricants textiles ont concentré leurs investissements sur le « Never Out of Stock » (les produits de base sont toujours en stock) pour apporter un véritable plus à leurs clients submergés par le rythme des collections qui se renouvellent tous les 6 mois.

Qu’en est-il des paiements, de la gestion des impayées et du recouvrement ? Leur évolution est elle aussi majeure que celle du commerce de détail ?

Même si les habitudes dans certains pays dont la France sont encore tenaces on constate un changement profond en matière de moyens de paiement. Si au cours années 50 et 60 la lettre de change aussi appelée traite papier et le chèque sont les moyens de paiement les plus couramment utilisés très vite l’évolution du commerce va générer de nouvelles habitudes de paiement. Et ceci plus particulièrement en France ou Mr Moreno va inventer la carte à puces. Bien avant les pays limitrophes (Allemagne, Italie) les Français vont devenir de fervents utilisateurs de la carte de crédit sous l’impulsion de la grande distribution qui découvre un moyen de paiement simple et sécurisé évitant la manipulation des espèces et   la gestion des chèques impayés. Et les techniques de paiement ne cessent d’évoluer avec l’arrivée de la carte de paiement sans contact et avec la possibilité de paiement par Smartphone.

Les sociétés de recouvrement ont également professionnalisé, leur approche la démarche par encaisseur dans le cadre de visite domiciliaire ayant peu ou prou disparu. Les Tribunaux se sont mis au numérique il est possible de déposer des injonctions de paiement en ligne et de régler les frais de greffe par carte de crédit. Le renseignement commercial s’est également mis au tout numérique proposant des informations financières plus ou moins fiables à un prix extrêmement bas, sonnant le glas de beaucoup d’enquêteurs.

Ce qui n’a pas changé c’est la lourdeur et le coût des actions judicaires plus particulièrement dans le Sud de l’Europe (Espagne, Italie, France, Grèce, Portugal). Il s’est développé une vaste zone de non droit pour ce qui concerne le recouvrement des dettes de faible montant qui ne peuvent quasiment pas être encaissées.

Les sociétés de recouvrement vont devoir s’adapter à ce nouvel environnement. Il est probable que la dématérialisation des transactions et des paiements va modifier en profondeur le crédit fournisseur qui risque de se réduire de manière drastique obligeant le commerce à chercher de nouvelles méthodes de financement.

Dans le secret d’une société de recouvrement et de ses méthodes.

Espèces

Dans le secret d’une société de recouvrement et de ses méthodes. Les termes de vautours, de requins, méthodes maffieuses et autres «  nom d’oiseaux «  sont souvent évoqués quand il s’agit de décrire une société de recouvrement. Qu’en est-il réellement ? Les sociétés de recouvrement s’enrichissent-elles sur le dos des gens en pratiquant des méthodes peu orthodoxes ou les sociétés de recouvrement font elle seulement leur Job ? Camille V. appelle exaspérée la société de recouvrement qui lui réclame 27.90 € pour une facture de radiologie impayée. Elle a déjà signalé plusieurs fois au cabinet médical que le paiement avait été effectué. Son interlocuteur Didier O. reste calme.il vérifie sur son écran et informe Camille V. qu’il lui suffit d’envoyer la preuve du virement pour que la lettre de mise en demeure devienne sans objet. Camille V. à déjà raccroché et prononce encore un juron bien senti avant de couper la communication. Celui qui recherche de la reconnaissance et de la considération pour son métier ferait mieux de ne pas travailler dans une société de recouvrement. L’image de marque de cette branche d’activité est désastreuse et celui qui réceptionne un courrier de mise en demeure dans sa boite aux lettres fait exploser sa tension artérielle. On recherche attitude positive ! Didier O. travaille depuis 15 ans comme chargé de recouvrement sédentaire il n’a rien d’un hooligan d’une brute épaisse, il est souriant et sportif d’apparence. Pour être embauché il a dû répondre aux critères suivants : calme, capacité de convaincre et vision positive de la vie. Un des secrets d’un recouvrement réussi est de réceptionner le dossier très tôt ce qui augmente considérablement les chances d’obtenir le paiement sans avoir à exposer des frais importants. Cette transmission par les entreprises de créances récentes fait que beaucoup de retards de paiement sont uniquement dus à des négligences ou à des absences par exemple pour congé. Un débiteur qui reçoit un courrier d’une entreprise de recouvrement est immédiatement sur la défensive. Selon un sondage 65 % des destinataires de ce type de courrier d’une société de recouvrement estiment que la somme réclamée n’est pas due. Les fournisseurs d’abonnements téléphoniques, les fournisseurs d’énergie ou les sociétés de crédit à la consommation recourent massivement aux services des sociétés de recouvrement. Il est faux de croire que les sociétés de recouvrement ne font qu’envoyer des lettres types pour lesquelles elles perçoivent des honoraires disproportionnés. Particulièrement pour les créances commerciales la société de recouvrement va devoir convaincre celui qui doit de l’argent de trouver un accord amiable avec son fournisseur voir parfois une remise partielle de la dette .Personne n’a intérêt à intenter une procédure judicaire comme le dit l’adage populaire un mauvais accord vaut mieux qu’un bon procès. Les encaisseurs musclés et menaçant ne sont pas le propre des sociétés de recouvrement sérieuses. Il est de l’intérêt de la société de recouvrement de régler le dossier au plus vite et avec le moins de désagréments possibles pour ceux qui doivent de l’argent. Il est par contre anormal qu’en France le particulier de mauvaise foi ne supporte aucun frais et que pour les créances de faible montant (particulier ou professionnel) il n’existe pas de moyen pour en obtenir le paiement sans avoir à supporter des coûts considérables. Dans les pays nordiques la situation est différente et des frais importants sont dus même pour des dettes de faible montant. Il existe dans certains pays étrangers (Allemagne) des moyens de pression à même d’obliger au paiement de ces frais. Il existe par contre une personne satisfaite ce sera le client de la société de recouvrement qui va récupérer son dû.

GEVO RECOUVREMENT DE CREANNCES

 

Le paiement de factures en espèces et l’exception allemande.

Le paiement de factures en espèces et l’exception allemande quelle en est la raison ? Comparé aux autres pays européens l’allemand emporte sur lui bien plus d’argent liquide que ses voisins. L’allemand aime payer ses factures en billets et pièces. Les allemands sont les champions européens des portefeuilles bien garnis en argent liquide. Les débats quant à la suppression de l’argent liquide donnent lieu à des échanges très animés. Pourquoi les allemands sont-ils aussi attachés à leurs billets et pièces de monnaie ? A titre d’exemple il faut savoir que le paiements de factures en espèces dans les restaurants et supermarchés y sont deux fois plus élevés que dans les autres pays européens.

Près de 75 % des allemands ne font pas confiance aux moyens de paiement dématérialisés qu’ils estiment peu surs. Et bien que l’argent liquide puisse être volé la peur des voleurs ne les effraie pas.

En moyenne un allemand a 103 € dans son portefeuille et une réserve de 2.200 € à son domicile. Seule une facture, un achat sur 20 est payé par carte de crédit. Quand le ministre des finances Wolfgang Schaüble a envisagé de fixer une limite pour les paiements en liquide une vague de protestation sans précédent est née. Il est fréquent que les achats d’automobiles se fassent également en espèces. Pour réduire un tant soit peu les dérives du paiement de factures en espèces l’administration allemande exige que pour toute somme supérieure à 10.000 € payée en liquide le commerçant demande une pièce d’identité.

Cette situation est à comparer à la législation français où le paiement des factures entre ou à des professionnels est limitée à 1.000€. Les allemands seraient-ils plus vertueux que les français ? La limite de 1.000 € a-t-elle endiguée l’économie dite «  au noir » en France ? La réponse est certainement non aux 2 questions.

Et pourtant les banquiers allemands prédisent la mort de l’argent liquide d’ici une dizaine d’années.

En Suède en 2015 le paiement de factures en espèces ne concernait que 20 % des achats. Un nombre de plus en plus important de commerçants suédois n’accepte plus que les paiements dématérialisés. En Suède même sur les marchés aux puces les règlements ne se font plus qu’avec le Smartphone.

En Allemagne par contre beaucoup de commerçants en sont encore à refuser les paiements par carte de crédit. Ces anciennes habitudes seront certainement bientôt bouleversées par l’avènement du paiement par Smartphone. Cette évolution semble inéluctable dans un monde de plus en plus virtuel. Cette évolution pour le paiement de factures fera le bonheur des administrations fiscales qui auraient alors un outil terriblement efficace pour éradiquer la fraude.

Georges Vonfelt

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Le recouvrement des chèques impayés.

Le recouvrement des chèques impayés reste un sujet d’actualité en France.
Les Français signent 70 % des chèques émis en Europe.
Auprès d’un artisan, il est souvent le seul mode de paiement accepté, avec les espèces, en raison de sa gratuité : il génère des coûts pour les banques (estimés à 2,5 milliards d’euros par an) et les commerces, coûts de traitement, d’acheminement et de fraude.
A l’heure de la banque en ligne, du paiement sans contact et des services bancaires sur mobile, le chèque, inventé par les banquiers anglais au XVIIIe siècle et introduit en France en 1865, fait de la résistance. C’est une particularité : les Français détiennent le record d’émissions de chèques en Europe. Près de 7 chèques sur 10 émis dans l’UE viennent de France (69,4%), les Britanniques (17,3% du volume) et les Italiens (6,4%) sont loin derrière… Le montant moyen d’un chèque en France est de 507 euros, L’usage du chèque baisse lentement en France, en moyenne deux fois moins vite que dans d’autres pays : il a reculé de 7% en volume et de 3% en valeur en 2015. Les Français ont ainsi signé 2,3 milliards de chèques en 2015. Le chèque représente encore de l’ordre de 11,3% des paiements en volumes, le plus fort taux de toute l’UE derrière Malte à 21,6%, devant Chypre (8,1%) et l’Italie (3,9%), En valeur, la place du chèque est encore plus importante : ces milliards de chèques représentent un montant cumulé de 1.173 milliards d’euros, soit 2,4 fois plus que le total des paiements par carte bancaire (472 milliards d’euros).Le droit cambiaire facilite le recouvrement des chèques impayés. En effet s’il revient impayé après une deuxième présentation le chèque pourra très rapidement être considéré comme un titre exécutoire et permettra des mesures de saisie. Le chèque falsifiable facilement en trafiquant un chiffre ou en imitant une signature, serait-il devenu le moyen de paiement le moins sûr ? Les fraudes auraient augmenté de 9% en un an pour un montant total de 24 millions d’euros. En conséquence, des commerçants affichent maintenant très souvent qu’ils refusent le paiement par chèque. Montant moyen des fraudes sur chèques: 8 100 €. Si les escrocs utilisent de plus en plus les chèques, ils trafiquent en revanche de moins en moins les cartes bancaires. Moins 9,5% de fraude cette année, soit 38 millions d’euros. A l’inverse des moyens de paiement électroniques, le chèque fait l’objet d’une fraude en progression constante, selon l’Observatoire de la sécurité des moyens de paiements. Le chèque représente 40 % du montant global de la fraude aux paiements en 2017. Le recouvrement des chèques impayés en cas de fraude est compliqué voire impossible. Le recouvrement des chèques impayés en Allemagne, le recouvrement des chèques impayés au Pays Bas n’existe pas ces pays ne connaissant plus l’usage de ces moyens de paiement.

Le recouvrement de créances par GEVO.

Le recouvrement de créances par GEVO. Le mot recouvrement de créances a une connotation négative alors qu’il s’agit de prestataires de services qui sont au service de votre trésorerie. Souvent dans l’imaginaire populaire ces entreprises sont considérées comme ayant des pouvoirs extraordinaires pour faire payer les factures en retard. La filmographie présente des « gros brais » qui ne reculent devant aucune violence pour arriver à leur fin c’est-à-dire soustraire de l’argent au débiteur. Enfin des intérêts de retard supérieurs à la créance sont réclamés au débiteur sous la menace de terribles sévices.
La réalité est toute autre. Le recouvrement de créances est un métier règlementé pas toujours facile et qui nécessite beaucoup de rigueur dans les procédures et un très grand sens de la psychologie. Il faut convaincre celui qui doit de l’argent qu’il y va de son intérêt de trouver un accord à l’amiable. Personne ni le créancier, ni la société de recouvrement, ni le débiteur n’a intérêt à diligenter une procédure judiciaire.
Pourquoi faire appel au recouvrement de créances par GEVO ? Tour simplement parce que nous sommes des professionnels et nous nous occupons d’encaisser les impayés toute l’année. De ce fait nous avons acquis une expertise et un savoir-faire que nos entreprises clientes ne possèdent pas.
Le recouvrement de créances par GEVO concerne essentiellement des factures impayées entre professionnels. Les outils et procédures disponibles pour le recouvrement entre professionnels sont efficaces, rapides et pas trop couteux. L’entreprise face à des impayés s’insurge bien souvent quant aux frais et honoraires qu’elle doit exposer pour se faire payer. Il faut tenir compte que les entreprises de recouvrement ont également des objectifs financiers à atteindre et que malheureusement car ils sont envoyés trop tard ou parce que le débiteur est insolvable un grand nombre de dossiers sont traités gratuitement sans rémunération d’aucune sorte.
Le recouvrement de créances par GEVO a comme spécialité l’encaissement des impayés à l’étranger. Grâce à nos implantations dans les plus grands pays européens nous sommes à même de vous assister pour le recouvrement en Italie, Pour le recouvrement en Allemagne, pour le recouvrement en Suisse, pour le recouvrement en Angleterre, pour le recouvrement en Hollande, pour le recouvrement au Portugal et bien d ‘autres pays.
Le recouvrement de créances par GEVO c’est mettre toutes les chances de votre côté pour éviter de passer une provision dans vos comptes suite à un impayé. Pour votre Bilan il sera toujours plus positif de payer une facture d’honoraire de succès que de passer une somme importante en pertes et profits.
Le recouvrement de créances par GEVO des professionnels au service de votre trésorerie.